dimanche 2 mars 2008

Les moeurs humaines n'ont pas changé...


Petit retour en arrière, incursion au 18ième siècle. Moeurs si différentes et pourtant si semblables de celles d'aujourd'hui. Si à notre époque, les gens de la bonne société se retrouvent dans les soirées à laquelle il FAUT être afin d'exister, il en était de même à l'époque. Leurs soirées s'appelaient salons, mais le concept en était le même quoique probablement bien plus intéressant intellectuellement.
L'action de l'Antichambre prend donc place dans le célèbre salon de Madame du Deffand, qui a décidé d'introduire sa jeune lectrice dans cet univers. On n'assistera en vérité jamais au salon en lui-même, mais simplement aux converations entre le président Hénault, Madame du Deffand, et Julie de Lespinasse, la protégée.
Ce qui débuta comme une relation cordiale, finira dans une relation d'inimitié. Jalousie, rivalité, aigreur, toute la palette des sentiments féminins les plus abjects se dévoilent. Les générations actuelles n'ont rien inventé.
Le texte ne manque pas d'humour, et l'interprétation des acteurs rend le texte d'autant plus savoureux. Si Sarah Biasini contribue sûrement à la curiosité que la pièce peut provoquer, elle le mérite, sa prestation étant excellente.

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