samedi 29 mars 2008

Dans la veine du "Parrain"


"Il était une fois dans L'Ouest" est peut-être le film le plus connu de Sergio Leone (mais vu sa filmographie, il est dur de n'en choisir qu'un), et si Il était une fois en Amérique est tout aussi renommé, il était bien plus dur à trouver.

L'attente valait le coup. Dernier volet de la trilogie (composée par "Il était une fois à l'Ouest", "Il était une fois la révolution"), le film se suffit à lui-même.

Noodles, incarné par un Robert de Niro magistral, revient à New-York après trente ans d'absence, et se souvient de son ascension en tant que caïd.

On passe des années 20 à la fin des années 60 (sauf erreur de ma part) avec une facilité déconcertante. Et on y croit. On partage la nostalgie de Noodles pour ces années folles, la beauté des gens, la facilité de la vie (pour les truand). On (re)découvre les aspects plus noirs de cette époque: la prohibition, la violence, l'opium (remplacée aujourd'hui par l'héroïne), et pourtant une certaine dignité et savoir-vivre chez ces caïds. Aujourd'hui, un président de la république dit "casse-toi pauvre con" à ses citoyens, à l'époque, même les grands truands avaient de la classe, quelle déchéance. L'une des dernières scènes où Noodles rencontre son traître est d'une telle beauté qu'elle est à prendre en exemple pour l'humanité du personnage.

Le film dure trois heures, mais on redemande (heureusement le DVD collector comporte des bonus). Un must à voir et à revoir!

Aucun commentaire: