Les bons échos d'Ugly Betty m'étaient arrivés depuis un bon bout de temps, mais je n'avais pas succombé à la mode. Etant déjà Ugly Betty dans la vraie vie, je n'avais pas particulièrement envie de revoir en série le fac-similé de ma vie quotidienne. Certes, j'ai compris il y a bien longtemps que la frange était très dure à porter, que les lunettes c'est non pour 99% des gens, et heureusement en France, personne ne porte de bagues après 15 ans au plus tard, mais à part ça, j'ai quand même beaucoup trop de ressemblances à mon goût avec Ugly Betty.
Si l'humour passablement irrévérencieux et non politiquement correct du début est assez féroce, et donc drôle, au fur et à mesure des épisodes, cela s'assagit, et perd de son cynisme. Personnellement, j'avais envie de frapper Betty, pour qu'elle sorte de son personnage de "goody two shoes", et qu'elle se lâche. Mais quand elle se prend au sérieux, c'est encore pire... Heureusement les personnages d'Amanda et de Marc sauvent la donne, et bien que personnages secondaires, portent la série. Il paraît que Marc version française est encore mieux, ce qui serait un miracle, mais je n'ai pas encore eu le temps de vérifier.
On remerciera ces deux personnages pour certaines précieuses scènes, comme celle où Betty et Marc forment un couple. Rien que pour cela, je n'ai pas regretté mon achat.
Dans la même veine, que Le diable s'habille en Prada, c'est détendant, mais ce n'est pas une série qui vous fera passer des nuits blanches. Ce qui en soit est je suppose bien meilleur pour la santé.
dimanche 26 avril 2009
Ugly Betty
samedi 23 août 2008
Où il est prouvé que ce que je dis est toujours vrai...

Mais surtout, cette série m'a permis d'apporter encore quelques preuves à la véracité de mes propos:
vendredi 8 août 2008
Desesperate housewife version battante

Weeds (comme son nom l'indique) est davantage tournée herbe que pelouse, mais ça m'ira tout à fait comme erstaz.
Une banlieusarde américaine type (ok, type dans les classes -très- supérieures; encore une qui a une superbe baraque) se retrouve légèrement à court de cash lorsque son mari meurt d'une crise cardiaque (j'ai toujours été partisane d'une vie professionnelle modérée, on me donne enfin raison!). Les choix qui s'offrent à elle se réduisent comme peau de chagrin quand on recoupe son parcours: statut social élévé (donc on oublie le mcdo), femme au foyer (on repassera pour l'expérience), niveau de vie élevé (le smic ne doit pas vraiment couvrir ses besoins mensuels). Donc en mère courageuse, elle décide de dealer (de l'herbe, on est dans une série américaine quand même). Si ça ne c'est pas un sacrifice pour ses enfants!
Le problème des bonnes séries étant qu'on n'arrive pas à s'arrêter avant d'avoir vu la fin, celle ci a l'avantage de permettre au spectateur de faire des pauses. Et en plus le format (25mn par épisode) est particulièrement pratique!
mercredi 2 janvier 2008
Nostalgie, quand tu nous tiens...

Buffy, ça vous dit quelque chose? Une petite blonde, ayant pour boulot de tuer tous les monstres qui passent? Comment ça, ça ne vous dit vaiment rien? Alors vous êtes trop jeunes, ou trop vieux, au risque de vous déplaire.
Mais pour les gens de ma génération (hum 25 ans, donc on peut voir ça comme en pleine fleur de l'âge, ou comme ayant dépassé le quart de siècle), et n'ayant eu aucune vie sociale durant leur adolescence (correction, n'ayant toujours aucune vie sociale. Les livres, les films, la musique, ça demande du temps), Buffy nous assurait la sortie du samedi soir (merci la trilogie M6). En plus elle nous faisait prendre l'air et faire un peu de sport (en patrouillant dans le cimetière).
Bref c'est une série culte (je n'ai pas dit une série intellectuellement stimulante). Alors pour célébrer le nouvel an, j'ai éteint mon portable et me suis replongée dix ans en arrière (pour les bons souvenirs...). Et ça fait du bien!
Et en plus, cela permet de faire les bonnes résolutions usuelles: faire du sport (chasser les monstres, cela permet de sculpter son corps), et de lire dracula (toujours dans ma pile de liste à livres depuis quelques années)!
Sur ce, je vous laisse, je m'en vais voir comment Buffy ressucite pour la Nième fois. Mais je vous souhaite de vous aussi vous replonger dans vos séries cultes de l'adolescence (ou de maintenant, mais n'ayant pas la télévision, je ne suis pas en phase avec l'actualité télévisuelle...).
Bonne année!