Affichage des articles dont le libellé est Séries. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Séries. Afficher tous les articles

dimanche 26 avril 2009

Ugly Betty


Les bons échos d'Ugly Betty m'étaient arrivés depuis un bon bout de temps, mais je n'avais pas succombé à la mode. Etant déjà Ugly Betty dans la vraie vie, je n'avais pas particulièrement envie de revoir en série le fac-similé de ma vie quotidienne. Certes, j'ai compris il y a bien longtemps que la frange était très dure à porter, que les lunettes c'est non pour 99% des gens, et heureusement en France, personne ne porte de bagues après 15 ans au plus tard, mais à part ça, j'ai quand même beaucoup trop de ressemblances à mon goût avec Ugly Betty.

Si l'humour passablement irrévérencieux et non politiquement correct du début est assez féroce, et donc drôle, au fur et à mesure des épisodes, cela s'assagit, et perd de son cynisme. Personnellement, j'avais envie de frapper Betty, pour qu'elle sorte de son personnage de "goody two shoes", et qu'elle se lâche. Mais quand elle se prend au sérieux, c'est encore pire... Heureusement les personnages d'Amanda et de Marc sauvent la donne, et bien que personnages secondaires, portent la série. Il paraît que Marc version française est encore mieux, ce qui serait un miracle, mais je n'ai pas encore eu le temps de vérifier.

On remerciera ces deux personnages pour certaines précieuses scènes, comme celle où Betty et Marc forment un couple. Rien que pour cela, je n'ai pas regretté mon achat.

Dans la même veine, que Le diable s'habille en Prada, c'est détendant, mais ce n'est pas une série qui vous fera passer des nuits blanches. Ce qui en soit est je suppose bien meilleur pour la santé.

samedi 23 août 2008

Où il est prouvé que ce que je dis est toujours vrai...


Je commence à écumer les piles de dvds traînant chez moi, dû à mon craquage de soldes (je sais la vie est dure).

Toujours dans l'esprit de me mettre à la page, j'avais donc commandé Prison Break, la série dont on a tant parlé .... il y a quelques années.

Encore une fois, je ne sais pas si c'est parce que je ratrappe le train en marche beaucoup trop tard, mais je ne peux pas dire que la série ait changé ma vie. Cela dit, force est de reconnaître ses qualités. Alors mes réactions à chaud:

- les personnages pricnipaux (l'équipe PI, d'ailleurs que veux dire PI?), notamment à la fin de la saison, sont truculents. Mention spéciale au pervers, qui joue divinement bien son rôle.

- pourquoi les évasions semblent-elles toujours faciles en prison? Bon manifestement ce n'est pas si facile, mais je suis quand même étonnée que les prisonniers se baladent assez librement, qu'après avoir presque provoqué une révolution, les conditions ne se soient pas durcies. Je sais aussi que le marché noir existe partout, mais il semble assez facile de se procurer ce dont ils ont besoin. Après tout, c'est une série, donc ce n'est pas censé être un reflet exact de la réalité...

- il y a de l'humour, et la perle revient à Michael Scofield demandant à son infirmière de l'attendre. Je ne sais pas si c'était censé être romantique. Personnellement, je l'ai pris comme de l'humour, et j'ai trouvé ça férocement drôle.

Mais surtout, cette série m'a permis d'apporter encore quelques preuves à la véracité de mes propos:

- les homos sont physiquement mieux que les hétéros. Je demandais pourquoi on m'avait caché que Wentworth Miller était si bien, on m'a répondu que de toute façon il était gay (c'est vrai qu'après tout c'était l'unique obstacle....).

- et je n'ai pas de chance das la vie. Vos y croyez que mon coffret a 2 dvds n°5 et pas de Dvd n°6? Ce qui veut dire que pour l'instant je suis bloquée au soir de leur évasion, et que je ne verrai probablement jamais la fin! Comme je suis très intuitive, je suppose que tout va bien se passer pour les personnages principaux mais quand même....

vendredi 8 août 2008

Desesperate housewife version battante

L'été, c'est par définition la saison du vert, et de l'herbe (et oui, quand on habite un pigeonnier, pour voir un peu de verdure, il reste le parc municipal...). Mais comme la foule, ce n'est pas mon truc (parce que pigeonnier ou pas, tous les parisiens en manque de verdure squattent les parcs), j'ai décidé de m'intéresser au vert de façon interposée, par la télévision (après tout, les gens font tout de manière interposée: internet, tv... il est tant que je me mette à la page).

Weeds (comme son nom l'indique) est davantage tournée herbe que pelouse, mais ça m'ira tout à fait comme erstaz.

Une banlieusarde américaine type (ok, type dans les classes -très- supérieures; encore une qui a une superbe baraque) se retrouve légèrement à court de cash lorsque son mari meurt d'une crise cardiaque (j'ai toujours été partisane d'une vie professionnelle modérée, on me donne enfin raison!). Les choix qui s'offrent à elle se réduisent comme peau de chagrin quand on recoupe son parcours: statut social élévé (donc on oublie le mcdo), femme au foyer (on repassera pour l'expérience), niveau de vie élevé (le smic ne doit pas vraiment couvrir ses besoins mensuels). Donc en mère courageuse, elle décide de dealer (de l'herbe, on est dans une série américaine quand même). Si ça ne c'est pas un sacrifice pour ses enfants!

Le générique donne déjà le ton, critiquant le modèle américain reproduisant à l'identique un seul modèle (jusqu'à là rien de nouveau à l'horizon).

La série se laisse voir avec plaisir, même si cela ne risque pas d'être la bombe du siècle. C'est comme le téléfilm du dimanche soir avec le pot de haagen-daaz: on sait qu'on ferait mieux de manger des brocolis en relisant ces classiques, mais on apprécie quand même plus la première option.

Certains personnages sont truculents, comme la fournisseur de la desesperate housewife. La série ne manque pas d'humour, même si cela reste un peu mou, et un peu attendu, voire politiquement correct.

Le problème des bonnes séries étant qu'on n'arrive pas à s'arrêter avant d'avoir vu la fin, celle ci a l'avantage de permettre au spectateur de faire des pauses. Et en plus le format (25mn par épisode) est particulièrement pratique!

Comment ça je suis trop pragmatique? Regardez la série, et vous verrez que même un dealer se doit d'être pragmatique!

mercredi 2 janvier 2008

Nostalgie, quand tu nous tiens...



Buffy, ça vous dit quelque chose? Une petite blonde, ayant pour boulot de tuer tous les monstres qui passent? Comment ça, ça ne vous dit vaiment rien? Alors vous êtes trop jeunes, ou trop vieux, au risque de vous déplaire.

Mais pour les gens de ma génération (hum 25 ans, donc on peut voir ça comme en pleine fleur de l'âge, ou comme ayant dépassé le quart de siècle), et n'ayant eu aucune vie sociale durant leur adolescence (correction, n'ayant toujours aucune vie sociale. Les livres, les films, la musique, ça demande du temps), Buffy nous assurait la sortie du samedi soir (merci la trilogie M6). En plus elle nous faisait prendre l'air et faire un peu de sport (en patrouillant dans le cimetière).

Bref c'est une série culte (je n'ai pas dit une série intellectuellement stimulante). Alors pour célébrer le nouvel an, j'ai éteint mon portable et me suis replongée dix ans en arrière (pour les bons souvenirs...). Et ça fait du bien!

Et en plus, cela permet de faire les bonnes résolutions usuelles: faire du sport (chasser les monstres, cela permet de sculpter son corps), et de lire dracula (toujours dans ma pile de liste à livres depuis quelques années)!

Sur ce, je vous laisse, je m'en vais voir comment Buffy ressucite pour la Nième fois. Mais je vous souhaite de vous aussi vous replonger dans vos séries cultes de l'adolescence (ou de maintenant, mais n'ayant pas la télévision, je ne suis pas en phase avec l'actualité télévisuelle...).

Bonne année!