jeudi 7 octobre 2010
Photo de groupe au bord d'un fleuve
mercredi 6 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
Shantaram
Ma liste de livres a lire resolvant mes problemes de cadeaux d'anniversaire, j'ai finalement eu la chance d'avoir Shantaram entre les mains.
Ce fut une bonne chose que d'etre chomeuse a ce moment la, Gregory David Roberts ayant eu une decennie bien occupee. Suite a une addiction a l'heroine, l'auteur a fait quelques braquages ce qui l'a condamne a une lourde peine en prison. Ayant reussi son evasion, il se refugie en Inde. A partir de quelques larcins pour gagner sa vie, il se retrouvera medecin dans un bidonville, guerrier en Afghanistan et pour finir, dans le "Board of direcors" d'un des clans les plus importants de la Mafia indienne.
Sa vie est proprement fascinante, meme si je me suis plusieurs fois demande si il etait vraiment possible pour un seul homme de vivre toutes ces vies, ou certaines avaient ete quelque peu enjolivees. Quelque soit la reponse, l'ecrivain a fait un excellent travail, et deux tomes auraient pu etre ajoutes (un precedant sa vie en Inde, un expliquant la suite de son parcours) sans que cela soit incongru.
samedi 2 octobre 2010
indochine
mercredi 29 septembre 2010
Purge
samedi 25 septembre 2010
La Ballade de Lila K.
jeudi 23 septembre 2010
Jours toxiques
lundi 20 septembre 2010
Rupture
Simon Lelic met en scene Samuel, nouveau professeur fraichement debarque dans un college-lycee. Peu doue pour les relations humaines, il subira une rupture, et craquera en fin d'annee scolaire.
L'auteur veut montrer la pente declinante sur laquelle est le systeme scolaire anglais, entre autres. Vaste sujet, sur lequel il a de quoi ecrire. Mais la forme et le fond sont quelque peu ennuyeux, et n'apportent rien de nouveau. Au moins, ce n'est pas mal traduit (ou ecrit).
dimanche 19 septembre 2010
Disparues de Vancouver
C'est une triste realite, la prostitution est un metier a risques. Que Vancouver soit differente des autres villes, j'ai des doutes, mais Elise Fontenaille semble penser le contraire. L'auteur s'est donc penchee sur un tueur en serie ayant une predilection pour les prostituees.
Les disparues de Vancouver, qui se veut etre un documentaire, a comme fil directeur Sarah, une enfant adoptee dans une famille bourgeoise qui a plutot mal tournee. C'est en effet son enquete qui fait le plus de bruit puisque sa famille est une des rares d'avoir les moyens d'en mettre une en place.
Malheureusement ce documentaire n'est pas un thriller, et n'en a donc pas le suspense. Et pour un documentaire, il est bien trop peu fourni pour etre interessant. On nous indique apres quelques chapitres le nom du tueur en serie, mais je suis d'avis que le plus interessant n'etait pas la. Si le tueur en serie a choisi cette population comme cible, c'est qu'elle est dans l'ombre car illegale et marginale. Je pense qu'il aurait ete plus interessant d'etudier le profil des victimes et leur parcours afin de comprendre comment un tel drame peut passer inapercu. L'auteur nous indique que la raison est que les prostituees n'interessent personne. Certes, mais dans ce cas, c'est leger pour en faire un livre.
Une intention certes louable donc, rendre un hommage a ces victimes oubliees de tous, mais en toute honnetete, cela n'est pas assez fort pour provoquer assez d'emotion ou d'interet. Heureusement le livre etant court, cela limite l'ennui.
Ps: Je suis certes mauvaise en orthographe, mais j'ai une excuse: ordinateur qwerty, pas d'accent. Merci d'etre indulgent pour tous les accents inexistants.
Les derniers jours de Stefan Zweig
Stefan Zweig est sur le devant de la scene, grace a diverses parutions. Laurent Seksik a choisi de se concentrer sur ses derniers jours comme le nom du roman l'indique.
L'auteur a en effet choisi le roman biographique, base evidemment sur des faits historiques reels, afin de pouvoir faire parler l'ecrivain autrichien et sa femme. Si les derniers jours de l'auteur sont certes determinants dans sa vie puisqu'il s'est suicide avec sa femme, c'est bien entendu les quelques annees precedentes qui permettent de comprendre son geste, annees que l'auteur raconte avec beaucoup de pudeur et d'emotion.
Juif, l'ecrivain anticipe des les annees 30 le probleme que sa religion pose et s'exile lorsqu'il est encore possible. Paris, Londres, New-York, puis le Bresil, les destinations font rever, mais Stefan Zweig ne se remettra jamais de la decheance de la societe qu'il a connu (et de la societe en general, peut-on dire, dans ces annees noires).
Pour les lecteurs recherchant une biographie complete de l'autrichien, mieux vaut passer son chemin, en revanche, c'est fort bien ecrit et l'auteur sait retranscrire avec beaucoup de delicatesse l'atmosphere d'une epoque maudite, et les sentiments contradictoires que peut ressentir un exile qui arrive a survivre lorsque tous ses semblables sont extermines.
mardi 31 août 2010
When in Krakow
After exploring the castle hill, I realized that the tiny street leading away from the hill leads directly towards the Main Square. It is supposed to be one of the, if not the biggest Main Square in Europe. And it is indeed enormous. It is a lively and bustling place with street performers, a number of flower vendors, and an even greater number of cafes where you can order a coffee and watch the world go by. The two oldest structures in the square are St. Mary's Church with its two spires and the Sukiennice or Cloth Hall.
The Sukiennice on the other hand was always the site of commerce. As its name implies, it was the center for the cloth trade for a very long time. It now houses a part of the National Museum's collection. Unfortunately this part of the Cloth House is currently closed for renovations so I couldn't see the collection. Fortunately for me, a number of stalls selling all manner of souvenir items and amber jewelry were open and I these stalls I happily perused.
All this history and culture is fine and great but I wanted to experience some local color too. And what better way than the Sunday market? Yep, the Queen of Markets strikes again. Literally on our last day, I dragged everyone out to the Sunday market to check things out. Aside from comestibles, the market also had (Eastern European style antiques, second hand DVDs and books, cheap clothing and cheap make-up (go figure).
A porcelain collection...
And some great vintage luggage...
lundi 30 août 2010
An afternoon at the Petit Palais
samedi 21 août 2010
Bonjour tristesse
Premier roman de l'auteur, écrit à dix-huit ans, Bonjour Tristesse la propulsa sur le devant de la scène. J'ai été très agréablement surprise. C'est remarquablement bien écrit pour quelqu'un de si jeune (même si la différence de langage entre aujourd'hui et les années 50 accroît cette impression) et intelligent. La chute était assez attendue, mais le roman n'est absolument convenu.
Un classique agréable qui me donne envie de lire ses autres écrits, notamment Toxique.
vendredi 20 août 2010
Les déferlantes
Mon généreux mécène littéraire estimant que jouer à la marmotte est bien mais qu'il faut savoir aussi sortir, il sait que le seul moyen de me faire de sortir de mon trou est de me promettre un bouquin. Le choix dans les bleds touristiques étant limité (la librairie locale ressemblant à un Relay amélioré), j'avais le choix entre la collection des Musso, Marc Levy, et des policiers à gogo. Dieu merci, Les déferlantes semblait perdu dans les rayons.
Ayant entendu monts et merveilles de ce roman (et ayant l'avantage d'être le seul livre digne d'intérêt à mes yeux dans cette librairie), le choix fut rapide. Bien m'en prit, je n'ai pas décroché ce livre le lendemain (mon mécène préféré a dû se mordre les doigts quant à sa proposition).
Très franchement, il ne se passe pas grand chose. Pas d'histoire d'amour grandiose digne de la chick lit d'été, ni de paysage en fond faisant rêvé (La Hague ne semble pas ressembler aux Seychelles mais si la même semble belle). Claudie Gallay sait en revanche décrire l'atmosphère d'un village perdu au bout de la France, et dévoiler avec finesse les secrets enfouis.
Le roman venant de paraître en livre de poche, ce serait une erreur de passer à côté de ce petit bijou. C'est délicat, bien écrit, et passionnant.
vendredi 6 août 2010
Le Livre des Justes
Lucien Lazare rend hommage dans le Livre des Justes aux non-juifs ayant été à sauver des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale.
Si le livre est intéressant de par le sujet, j'ai trouvé sa structure un peu trop floue pour être vraiment prise par le sujet. L'ensemble semble un peu trop décousu, et j'ai eu l'impression de lire une suite d'articles sur le même sujet mais sans véritable fil conducteur.
Un documentaire non indispensable mais enrichissant.
jeudi 5 août 2010
Rouge-Brun
Thierry Wolton retrace donc dans Rouge Brun le mal du siècle, la genèse et surtout les liens entre le communisme et le nazisme, à priori assez peu semblables sauf en terme de résultats (nombre de morts). Si le livre reste quand même relativement complexe (j'ai probablement dû passer à côté de certains concepts), il n'en n'est pas moins fascinant et extrêment intéressant. Si tout le monde a appris dans les grandes lignes, au moins à l'école, les principes (et méthodes) du communisme et du nazisme, l'auteur explore en détail leurs similitudes, leurs frictions, et finalement leurs rejets réciproques. La période centrale reste l'époque noire d'Hitler et Staline mais s'élargit sur d'autres périods et d'autres régimes (Pol-Pot...) afin de donner une visinon un peu plus diversifiée de ces régimes.
Une excellente surprise qui permet d'allier plaisir et culture.
mercredi 28 juillet 2010
Elle s'appelait Sarah
Tatiana de Rosnay part en effet du Vel D'Hiv comme point de départ de son roman et entrecroise deux histoires, celle de Sarah, enfant victime de la rafle, et Julia, journaliste écrivant un article sur la commémoration des 60 ans de la Rafle.
L'auteur est franco-britannique, mais son écriture fait penser aux romans américains (donc écriture facile). Cela se lit donc très facilement, et en plus l'histoire est prenante. Elle s'appelait Sarah n'a pas pour vocation d'être un document d'historien, et se contente de raconte une (bonne) histoire sur trame historique. On regrettera un peu la chute facile (la découverte du Vel d'Hiv et de l'histoire de Sarah remettra en question le mode de vie de Julia, et des personnes l'entourant), mais cela reste néanmoins une lecture très agréable. Un roman à point pour l'été donc.
samedi 24 juillet 2010
Pleurnichard
Pleurnichard est donc son autobiographie, vue par l'adulte qu'il est aujourd'hui sur l'enfant qu'il était. Si sa vie en tant que telle n'est pas particulièrement inéressante (sans offense, c'est le cas de 95% de la population), le contexte historique et culturel l'est en revanche. Le questionnement principal de l'auteur, qu'il n'arrive pas à résoudre est: "Comment vivre son identité juive?". Il ne semble pas particulièrement pratiquant (et/ou croyant), son père est mort en camp de concentration, et l'époque d'après-guerre dans laquelle il a grandi ne favorisait pas forcément la compréhension de sa culture. Si aujourd'hui, de nombreux documents relatent la Shoah, et redonnent une place aux victimes, il ne semble pas que ce fut le cas lors de son enfance.
Le deuxième point intéressant de Pleurnichard est la place du communisme dans l'après-guerre. Avec cinquante ans de recul, et la connaissance acquise en conséquence sur la politique communiste (d'Europe de l'Est) à cette époque, il est fascinant de lire les méthodes mises en place pour "éduquer" la masse. Voyages en Europe de l'est notamment pour les enfants, avec grand show à l'appui des valeurs, principes (et bienfaits) communistes. Une merveilleuse introduction au livre Rouge Brun de Thierry Wolton que je suis en train de lire.
Pleurnichard vaut donc en tant que document révélateur d'une époque, plus qu'en tant que biographie de l'auteur.
vendredi 23 juillet 2010
Bayonne
If both San Sebastian and St. Jean Luz were coastal cities, the lovely little town of Bayonne, which is still in the heart of Basque country, lies strictly inland albeit at the juncture of two rivers. The rivers Nive and Adour split Bayonne into three parts—St. Esprit, to the north of Adour, Grand Bayonne which lies on the western bank of the Nive and Petit Bayonne which lies on the eastern side. One peculiarity of Bayonne is that until 1907 houses had to be built within the town’s fortifications. Strictly speaking the area to be covered within Grand and Petit Bayonne is not very big. But part of this town’s charm is how easy it is to get lost among its maze of narrow curved streets.
A row of traditional houses with their distinctive red and blue shutters. Funnily enough, they reminded me a little of traditional houses in Colmar! Go figure!
I love how well preserved everything is...red and blue shutters are a trademark of Basque land..
Bayonne is famous for its ham (there's even a Ham Fair during Easter week!) but while we were there I was much more interested in their chocolate! The town does great chocolate and the top two are Daranatz and Cazenave. Hard to decide which is better!
Speaking of food, we had lunch at this teeny place by the river and the food was soooo good!
This picture doesn't do the food justice!
jeudi 22 juillet 2010
I’ve been incredibly remiss in keeping up my end of the blog. The only defense I can plead is that there aren’t enough hours in the day for everything I want to do. To make up for this, I’ve decided to do some photo posts of some of the places I’ve been recently. The term “recent” being of course a relative term. Let’s see….last post was on St. Jean Luz. Being so far down South, it was only a matter of a hop and skip over to the frontier and into San Sebastian or Donostia in Basque.
What a pleasant discovery this city was, though I don’t know why I was so surprised. It is after all, renowned as the great Belle Epoque resort of the Basque coast. It even has its share of royal connection because in 1866, the Spanish Queen Regent, Maria Christina decided to make San Sebastian her summer residence and consequently, the royal court’s summer capital. The royals may have gone, but the crescent shaped La Concha beach remains as beautiful today as it did 144 years ago.
The threat of rain didn't deter people from laying in the sand and chillin out...
dimanche 18 juillet 2010
Le crieur de nuit
Le père est mis à l'honneur dans Le Crieur de Nuit. Ou plutôt la narratrice règle ses comptes avec le sien ... une fois qu'il est mort. Cela pourrait s'intituler "Dialogue avec un mort", mais ce n'est absolument pas morbide. C'est poignant plutôt.
Nelly Alard n'est pas la première à écrire sur ce sujet, et son roman ne révolutionnera pas ce genre. Mais le livre est agréable (et court) et l'auteur retranscrit de manière qui semble vraisemblable les sentiments différents qu'un enfant devenu adulte peut avoir face à un père qui fut exécrable. Il ne reste qu'à espérer que le roman est totalement fictif et non pas inspiré de l'enfance de l'auteur.
samedi 17 juillet 2010
Les enfants de la nuit
L'auteur indique que des comptes-rendus de cette expérience ont été transmis et lus par les autorités internationales, mais qu'elle n'a pas été reconnue comme ayant eu lieu. Il faut dire que les nazis ayant été très loin dans l'horreur, tout est possible de leur part, mais la lecture des documents insérés dans le roman (l'identité des personnes ayant été changée évidemment) est insoutenable. L'idée même de cette expérience est atroce, on peut donc comprendre que les autorités (notamment allemandes) n'aient pas particulièrement envie d'admettre que cela s'est avéré être réel.
Pour en revenir au roman, la pièce maîtresse des Enfants de la Nuit est donc ce retour en arrière, à ce passé caché, dont la véracité est floue. Franck Delaney mène très bien son affaire et le thriller se lit sans problème. On regrettera cependant les composants usuels de ce genre (le policier stupide et agressif, l'histoire d'amour avec la méchante, etc.) qui rabaissent un peu le niveau. Et surtout, la fin est décevante car passablement attendue, il aurait fallu corser davantage la chute.
Les enfants de la nuit reste cependant un polar agréable, et qui surtout renvoie au Nazisme et aux horreurs de la Seconde Guerre Mondiale, sujet riche en réflexions.
dimanche 11 juillet 2010
Les femmes portent la moitié du ciel
Nicholas D. Kristof et Sheryl Wudunn, mari et femme dans la vie, mais plus important, journalistes reconnus, se sont penchés sur la situation des femmes dans le monde. Plus précisemment dans les pays en voie de développement (pour ne pas dire sous-développés), la vie des femmes dans les pays riches étant nettement moins préoccupantes.
Technique bien éprouvée, le général n'émeut pas. Les auteurs se sont donc concentrés sur des histoires particulières à la fois de femmes dans des situations désespérés, et à la fois de femmes issues de pays riches mais ayant décidées de consacrer leur vie à ces causes. Tout y passe: violences, traffics sexuels, inégalités des sexes (le terme semble faible dans des pays comme l'Afghanistan), etc. Si le monde vous entourant ne vous déprimait pas encore, après ce livre, cela sera fait.
Je ne suis pas convaincue par les méthodes des auteurs, le style de La moitié du ciel étant très très scolaire pour moi (mais après tout ils sont américains). En revanche l'intention est bonne, et le propos intéressant (et enrichissant). Avec les technologies actuelles, chacun connaît la situation des femmes en Afrique, Moyen-Orient, et Asie. Il est cependant toujours bon de le rappeler, et de secouer la fibre altruiste qui est en nous, et qui a parfois tendance à s'endurcir face au trop plein de misère environnante.
Non, j'avoue, ce livre n'a pas changé ma vie, comme manifestement il l'a fait pour certains (selon le quatrième de couverture), et non, je ne lâche pas ma vie actuelle pour aller faire du bénévolat en Afrique ou ailleurs. En revanche, oui, j'ai regardé le site de microfinance, et suis prête à apporté ma pierre à l'édifice en prêtant un peu d'argent à des gens qui en ont besoin. Il est bon de s'entendre rappeler que tout le monde n'a pas les mêmes opportunités que nous, et il est bon de voir que tout le monde ne vit pas une vie superficielle et vide.
samedi 10 juillet 2010
Sylvia Plath
Bien m'en prit de n'avoir pas vu le film puisque Claude Pujade-Renaud raconte avec brio cette même histoire. Chaque proche gravitant autour du personnage central donnant tour à tour sa vision d'une tranche de la vie de Sylvia Plath, le début du roman est un peu perturbant mais on s'y fait vite, et cela donne une force supplémentaire aux Femmes du Braconnier. Le braconnier étant bien sûr Ted Hughes, les femmes, ses maîtresses, femme et filles.
L'auteur raconte avec beaucoup de sensibilité la vie torturée de cette femme, sans commisération ou pathos exagérés. Ses failles, ses forces, et son environnement sont décrit avec soin, sans pourtant que cela soit ennuyeux. Si on connaît évidemment la fin de l'histoire avant d'avoir commencé le roman (Sylvia Plath se suicide), le lecteur est captivé par la façon dont la pelote de laine se déroule, ou plutôt la façon dont la toile d'araignée se tisse; la vie étant rarement linéaire, et le battement d'aile d'un paillon affectant non pas une seule personne mais tout le monde par un enchevêtrement d'actions.
Un excellent roman, avec de nombreuses sources documentées manifestement, qui tout en se concentrant sur Sylvia Plath, donne une vision beaucoup plus globale du monde l'entourant. De l'immigration allemande aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale à l'Holocauste aux relations parents-enfants, et l'équilibre psychologique humain, le lecteur n'en sortira pas indemne.
Ne me reste plus qu'à voir le film afin de confronter les deux versions.