vendredi 20 août 2010

Les déferlantes

Bénies soient les vacances au milieu de nul part (tant que cela ne dure pas trop longtemps). J'oublie tout (et très grossièrement, cela inclue les gens autour de moi), et m'attaque à ma pile de bouquins.

Mon généreux mécène littéraire estimant que jouer à la marmotte est bien mais qu'il faut savoir aussi sortir, il sait que le seul moyen de me faire de sortir de mon trou est de me promettre un bouquin. Le choix dans les bleds touristiques étant limité (la librairie locale ressemblant à un Relay amélioré), j'avais le choix entre la collection des Musso, Marc Levy, et des policiers à gogo. Dieu merci, Les déferlantes semblait perdu dans les rayons.

Ayant entendu monts et merveilles de ce roman (et ayant l'avantage d'être le seul livre digne d'intérêt à mes yeux dans cette librairie), le choix fut rapide. Bien m'en prit, je n'ai pas décroché ce livre le lendemain (mon mécène préféré a dû se mordre les doigts quant à sa proposition).

Très franchement, il ne se passe pas grand chose. Pas d'histoire d'amour grandiose digne de la chick lit d'été, ni de paysage en fond faisant rêvé (La Hague ne semble pas ressembler aux Seychelles mais si la même semble belle). Claudie Gallay sait en revanche décrire l'atmosphère d'un village perdu au bout de la France, et dévoiler avec finesse les secrets enfouis.

Le roman venant de paraître en livre de poche, ce serait une erreur de passer à côté de ce petit bijou. C'est délicat, bien écrit, et passionnant.

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