Le père est mis à l'honneur dans Le Crieur de Nuit. Ou plutôt la narratrice règle ses comptes avec le sien ... une fois qu'il est mort. Cela pourrait s'intituler "Dialogue avec un mort", mais ce n'est absolument pas morbide. C'est poignant plutôt.
Nelly Alard n'est pas la première à écrire sur ce sujet, et son roman ne révolutionnera pas ce genre. Mais le livre est agréable (et court) et l'auteur retranscrit de manière qui semble vraisemblable les sentiments différents qu'un enfant devenu adulte peut avoir face à un père qui fut exécrable. Il ne reste qu'à espérer que le roman est totalement fictif et non pas inspiré de l'enfance de l'auteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire