lundi 19 mai 2008

Scarlett Johnasson sauve la mise


Quand un film sort en France sept mois après sa sortie d'origine, c'est généralement mauvais signe. Et quand à sa sortie il n'est distribué à Paris que dans quelques salles, c'est que c'est soit un excellent film d'auteur, soit un mauvais film américain.

Le Journal d'une baby-sitter n'est évidemment pas un excellent film d'auteur, mais n'entre pas à mon avis pas non plus dans la catégorie des navets américains (mon opinion étant de toute façon altérée par mon amour du cinéma).

Le livre était du même acabit que "Le diable s'habille en Prada", c'est-à-dire le livre idéal pour une soirée au coin du feu en hiver (ou sous la couette, cela dépend des possibilités offertes par votre logement). Le film n'échappe pas aux problèmes courants des adaptations issues de roman, l'humour cocasse vivant en littérature ayant souvent du mal à être transcrit en image.

Et pourtant, la réalisation faite d'un point de vue anthropologique n'est pas inintéressant. Mais surtout, une bonne actrice peut vous sauver un film. Scarlett Johansson réussit cet exploit, et on regrette simplement qu'elle n'ait pas trouver mieux cette fois pour prouver encore si besoin est son talent.

Sur ce, il va falloir que j'arrête de penser que les bons romans peuvent faire de bons films.

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