dimanche 4 mai 2008

Théâtre, version brute


Il y a des pièces de théâtre qui vous marquent, et surtout des textes qui ne vous quittent plus. Il est d'autant plus difficile de lire un texte sans avoir vu la pièce, qui le rend plus approchable. C'est pour cela que la violence d'un texte brut est particulièrement forte quand le talent est au rendez-vous. Ce fut le cas de "L'enfer, c'est les autres" (Sartre), "Antigone" (Anouilh) ou "Inconnu à cette adresse" (Kressman Taylor).

Un titre tel que "Les parents terribles" ne peuvent qu'attirer et quand en plus l'auteur est Cocteau, anthologie de la culture française, il est difficile de passer à côté. Et pourtant, je n'ai pas été davantage touchée que cela. Le thème principal: les parents sacrifiant inconsciemment leur enfant pour leur propre bonheur n'est pas nouveau, et malheureusement on voit des exemples tous les jours.

Peut-être n'étais-je pas dans les bonnes conditions (soleil, parc), ou peut-être le texte se prête-t-il davantage à la scène que d'autres (quoique je suis d'avis qu'un beau texte est parfait dans sa substance même). Il ne me reste plus qu'à aller voir la pièce jouée sur scène, afin d'infirmer ou de confirmer mon opinion.

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