samedi 10 mai 2008

Petite comédie légère

Partie louer The Jane Austen Book Club (sur les bons conseils de Philippe, http://loisirslesbonsplans.blogspirit.com/), je fus fort déçue de ne voir que Vidéo Futur ne l'avait pas (en même temps Vidéo Futur est loin d'être une référence cinéphile...).

Devant moi une liste de films défilant, et chez moi ma liste de films à voir (c'est-à-dire mon agenda complet... et ensuite les gens me demandent pourquoi je me balade toujours avec...). Bref l'angoisse (merci le sablier qui compte le temps de consultation restant).

Sauvée, le titre Little Miss Sunshine apparaît. Je le choisis, un peu réluctante, je dois dire. On dit généralement monts et merveilles de certains films, ce qui fait que quand je les vois je suis déçue, surtout les films comiques (Brice de Nice, La cité de la peur, Les visiteurs...).

Dès les premières images (un "motivationnal speaking", ou "comment être un winner", je suis charmée par cette famille complètement disfonctionnelle. L'ado est à frapper (mais n'est-ce pas le propre de l'ado?), l'oncle homo (et pour une fois on ne sent pas le besoin du quota derrière mais plutôt la véritable necessité de ce personnage) vient de se faire jeter par un élève dont il était amoureux, le père essaye la méthode Cauet ou comment ne pas avoir une famille de losers, et le grand-père plane. La mère tente de faire ce qu'elle peut.

Sous prétexte d'un concours de Miss (d'où le nom Little Miss Sunshine), la famille part pour une épopée de quelques jours, qui ravira les spectateurs. Little Miss Sunshine fait partie de ces charmants bons crus américains, et effectivement la filiation de Juno est justifiée.

La prestation de la jeune actrice Abigail Breslin est époustouflante. Le jeu de la jeune actrice du même âge dans "Il y a longtemps que je t'aime" sonne très faux à côté. Mais après tout il faut bien que l'industrie qu'est le cinéma américain ait des avantages...

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