vendredi 2 mai 2008

J'aurais voulu être un artiste...


Ma semaine fut sacrément régressive, puisqu'après mon échec cinématographique, je décidais de persister et donc d'aller voir Sexy Dance 2 (d'ailleurs pourquoi ce titre? Soit il fallait garder le titre original "step up the streets 2", soit le traduire "danse sexy"... bref passons).

L'intérêt de ces teen movies, c'est qu'ils sont interchangeables. Au lieu que les free frights soient au coeur du film, c'est la danse. Autour de cet élément, on y retrouve les mêmes paramètres: l'ado rebelle (mais avec un bon fond) qui n'arrive pas à canaliser sa colère, le (la) futur(e) petit ami/petite amie, le mec populaire (et la fille populaire, qui sort d'ailleurs avec le mec populaire, on reste en famille...), et heureusement le happy end à l'américaine: le sport salvateur de tout maux...

Bref, on peut comprendre que ces films ne soient jamais nominés aux Oscars. Mais bizarrement, on ne s'en lasse jamais (Il n'y a qu'à voir le succès de Dirty Dancing et Grease, toujours populaires. Qui ne craque pas devant les scènes finales de danse de ces deux films?). La danse existe depuis le commencement et est une source perpétuelle d'émerveillement. Evidemment le hip-hop est une invention assez récente, et je ne suis pas sure que la génération des plus de 30 ans soit particulièrement émerveillée devant ces danses. Ils ont tort.On n'est pas obligé d'aimer la musique, mais on est obligé de reconnaître l'excellente maîtrise technique.

Je pense que je vais m'arrêter pour les teen movies pour ces prochains mois, ayant eu ma dose, et que je vais retourner aux films d'auteur. Est-ce que je regrette d'avoir été voir ces films? Sûrement pas? Est-ce que je les conseille? Probablement non plus, à moins que vous aussi vous ayez un petit côté sportif frustré....

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