vendredi 23 mai 2008

L'irlande revient sur la scène


There will be blood permit de remettre sur le devant de la scène Daniel Day-Lewis (jamais oublié pour les cinéphiles cependant). Je n'ai pas vu le film, le sujet ne me tentant guère, et qui dit buzz dit monde, et qui dit foule dit très peu pour moi.

En revanche, les critiques permirent de me faire (re)découvrir la carrière de Daniel Day-Lewis. Les quelques films déjà vus (Au nom du père, Le dernier des Mohicans, Gangs of New York) m'avaient déjà révélé son talent, donc je ne perdais rien à voir The Boxer. Et quand en plus, Emily Watson (inoubliable dans Breaking the Waves) lui donne la réplique, et que le réalisateur est Jim Sheridan (Au nom du Père), le film ne peut être qu'un chef d'oeuvre.

The Boxer tient ses promesses. Daniel Day Lewis n'est pas particulièrement beau, mais il a un tel magnétisme et un tel charisme, que son personnage, bien que presque mutique, impose sa présence. Emily Watson ne faillit pas et lui donne la réplique avec brio.

Dès les premières images du film, le livre Mon traître, récemment paru, s'est imposé à moi. L'Irlande, et sa guerre civile, est au coeur de ses deux oeuvres. Les histoires bien que très différentes, sont finalement semblables par leurs thèmes: l'incompréhension, l'amour (ou amitié, qui pour moi peuvent se révéler aussi fort), la bêtise humaine. Les sons, bien plus que les images, qui peuvent faire défaut lors d'une lecture d'un roman, en l'occurence Mon traître, se retrouvent ici dans The Boxer. L'accent irlandais est rugueux, mais reflète la dureté de la vie.

Finalement, la découverte de cette merveille qu'est The Boxer vient à point, car la lecture de Mon traître fut une excellente introduction. Qui a dit que le cinéma viendrait concurrencer la littérature?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai un souvenir tendre de ce film mais un souvenir brumeux...
Philippe (loisirslesbonsplans)

Anonyme a dit…

il me semble, si ma mémoire est bonne que tu as lu "mon traître"... le film est fort intéressant après la lecture, c'est peut-être pour cela qu'il m'a autant touché. Peut-être le film ne serait qu'un souvenir brumeux si je l'avais vu avant...