dimanche 25 mai 2008

Du Truffaut, fidèle à lui-même



J'ai enfin pu voir Jules et Jim, dont on parle tant. Je ne savais rien du sujet, n'aime pas Jeanne Moreau (c'est tout à fait irrationnel, mais je suis irrationnelle), et le peu de Truffaut (Les 400 coups) que j'ai vu ne m'a pas passionné.

Le film est pour moi dans la lignée des deux autres, pas initéressant, pas désagréable, mais qui ne me touche pas. J'ai la sensation de rester extérieure au film. Je suppose que le personnage interprété par Jeanne Moreau devrait m'émouvoir parce qu'elle est perdue, mais je reste de glace. Il faut avouer que ce n'est guère objectif, et que je ne supporte pas les gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent, surtout en amour. Faire souffrir les autres, sous prétexte qu'on ne sait pas ce qu'on veut, je trouve ça facile, mais ce n'est que mon avis.

Pour en revenir au film, je dois dire que j'ai été agréablement surprise par la fin, qui rend le film moins miellieux à mon avis.

Je pense que les passions déclenchées par les films de François Truffaut sont quelque peu démesurées, mais je suppose que c'est à revoir dans le contexte. La Nouvelle Vague arrivait à une époque où ce courant était novateur comme son nom l'indique. Pour les générations actuelles (auxquelles j'appartiens), ela a perdu de sa puissance.

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