dimanche 6 avril 2008

Marylin, toujours et encore


Je ne suis pas particulièrement fan de Marylin, mais qui n'est pas fasciné par le mythe en lui-même? Une fille quelconque (physiquement et intellectuellement, si on en croit les biographies) a réussi à se hisser au plus haut (les deux frères Kennedy en sont un exemple), et surtout à y rester plus de cinquante ans après.

Le musée Maillol, organisait une exposition intitulée "Marylin, la dernière séance" en 2006 qui fut un succès et critique et public. lLe livre parut dans la foulée, stratégie marketing oblige. Enthousiasmée par l'exposition, je me suis laissée happer par l'enthousiasme et ai acheté le livre...

... que je n'ai vraiment lu que cette semaine. Le livre retrace les deux dernières séances photos de Marylin juste avant sa mort. Bert Stern fut l'heureux élu. Contrairement à Willy Rizzo (cf. article), le style est bon, ce qui apporte une plus value indéniable au récit. Et l'auteur n'y décrit pas seulement la séance mais surtout ses sentiments vis-à-vis de son modèle: la fascination, le désir, la tristesse, ce qui en fait un récit beaucoup plus personnel et touchant.

Les photos sont superbes et sont beaucoup plus nombreuses (logiquement) que celles présentées lors de l'exposition. Si les photos présentées à l'exposition étaient principalement les photos de Marylin nue (avec ou sans jeu de transparence: foulards, draps), on retrouve dans l'ouvrage les photos de mode de Marylin que Vogue imposa au photographe, les photos de nu n'étant pas forcément les plus exploitables pour le magazine.

Si Marylin a toujours été sexy, elle n'a jamais été particulièrement belle. Et pourtant les photos la montre peut-être à son apogée physique, et elle semble le savoir. Elle rayonne, et pourtant sa tristesse pointe malgré son ivresse probable et ses sourires. On en ressort ébloui, fasciné et triste à la fois.

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