samedi 26 avril 2008

Grasset, une valeur sure


C'est peut-être de la chance, mais je n'ai jamais été déçue par un livre édité chez Grasset. Certes, tous ne resteront pas gravés à jamais dans ma mémoire, mais toutes mes lectures de livres édités chez eux ont été plaisantes. Comprenez donc mon scepticisme face aux livres de poche! On y gagne certes en prix (ce qui est loin d'être négligeable!) et outre le fait la lecture en elle-même n'est pas la même, le choix même à l'achat est beaucoup plus dur, car l'éditeur est définitivement un indicateur!

Quand beretta est morte n'échappe pas à la règle. Ce premier roman de Nadia Bouzid (cela n'est pas précisé, mais je n'ai pas réussi à trouver d'autres oeuvres de cet auteur) a pour personnages deux adolescentes. Je sais que les histoires d'adolescents n'intéressent pas tout le monde, mais j'ai toujours trouvé cette période fascinante par sa pluralité et sa complexité (bien que je préfère l'étudier à postériori que de la vivre).

L'auteur explore en effet les différentes personnalités émergeantes des enfants en passe de devenir adultes, et la façon d'y faire face... ou de perdre pied. Professeur de philosophie un temps, l'expérience de Nadia Bouzid se ressent dans son écriture.

Le livre sera probablement trouvé cruel par certains, je dirai qu'il est juste. C'est un roman, dont les caractères et les actions ont été exacerbés, mais la justesse pointe sous ces traits grossis. On a de la tendresse pour les personnages qui n'en méritent probablement pas. Et qui au final seront pris à leur propre jeu.

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