dimanche 17 février 2008

Les rêves contre la réalité


Midnight Express m'avait beaucoup touché, alors quand on m'a parlé de Birdy, du toujours très bon Alan Parker, je suis partie à sa recherche.

Et j'ai découvert qu'il fut un temps où Nicolas Cage était un bon acteur, et que non il n'avait pas seulement joué dans des films d'actions inintéressants (point de vue féminin, les hommes peuvent avoir une opinion différente...).

Birdy s'attache à montrer le désastre que fut le guerre du Vietnam sur la population américaine à travers l'amitié improbable de deux adolescents envoyés combattre. L'un revient défiguré, l'autre enfermé dans ses rêves (et par conséquent dans un institut mental), et incapable de revenir à la réalité. Afin d'essayer de ramener quelque signe de sanité, Nicolas Cage (le soldat ayant perdu son visage) est envoyé en test afin de tenter de provoquer quelque réaction de la part de son ami d'enfance.

On passe par tous les stades, colère, joie, tristesse, dégoût. Dégoût de cette société (et de ce monde) où l'on brise les rêves (voire les droits les plus élémentaires) de ses citoyens, à savoir celui de vivre tout simplement; tristesse de voir que l'homme n'apprend rien de ses erreurs du passé, joie de voir qu'il reste une part d'humanité dans ce monde. Il est facile de d'identifier à l'homme enfoui dans ses rêves, et qui ne veut pas en sortir. En sortir pour quoi?

Mais le réalisateur a choisi l'optimisme, et le film n'est pas dénué d'humour. On quitte donc les personnages quelque peu rassuré, et on peut donc à notre tour tenter de tirer notre épingle du jeu dans ce monde absurde.

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