En grande inculte, j'ai découvert Amanda Sthers par Patrick Bruel et Mélanie Thierry par Raphaël (no comment, je suis déjà mortifiée; mais comme quoi on peut arriver à quelque chose de noble -le théâtre- par n'importe quel chemin).
Je me suis ensuite penchée sur leur carrière respective (en mauvaise langue que je suis pour me prouver que ces femmes n'étaient connues que pour leurs mecs). Et encore une fois, j'ai été punie pour ma méchanceté. Chicken Street d'Amanda Sthers m'a beaucoup touché, et a forcé mon respect pour cet écrivain très discrète. Ma place sur la photo (son premier roman) n'était pas à la hauteur de Chciken Street, mais restait fort décent. Ses livres suivants ont récoltés de plus ou moins bonnes critiques, ce qui fait que je ne me suis pas précipité pour les lire.
En revanche, et c'est là où ce fait le lien, sa pièce Le vieux juif blonde a été acclamée unanimement. Ce monologue a révélé Mélanie Thierry aux yeux de la famille du théâtre. Ayant raté la pièce, je me suis donc rabattue sur ses films, qui ne donnent malheureusement qu'une vision déformée de son potentiel, le cinéma pouvant permettre beaucoup de choses, notamment en terme de prise et de retouche.
Ayant entendu qu'elle jouait dans Baby Doll, je me suis précipitée. Une pièce au caractère sulfureux, un texte de Tenesse Williams, et enfin la possibilité de me faire une opinion sur Mlanie Thierry, c'était assez pour me convaincre. Et bien m'en prit.
La pièce est extrêment bien jouée et mise en scène. Les décors sont superbes. Le texte est une merveille, et tellement actuel que je me suis demandée s'il n'avait pas été retouché pour le moderniser. Encore une fois, je dois avouer que ma mesquinerie ne m'a pas donnée raison (résolution de l'année 2009, arrêter de médire et de juger avant de connaître): Mélanie Thierry est excellente dans son rôle, et mérite toutes les excellentes critiques que j'ai pu lire. Son partenaire est parfaitement à la hauteur, et on oublie que ces deux acteurs ne font que jouer. Quant au troisième personnage principal, Archie Lee, il est à la mesure de ces deux compagnons.
Baby Doll est pour la première fois présentée à Paris, et je ne saurais que trop la conseiller à ceux qui aiment Tenesse Williams, ou tout simplement le théâtre. La salle (le théâtre de l'atelier) est charmante, et de taille assez réduite, ce qui permet un bien contact avec la pièce que ne le permettent les grandes salles.
Je me suis ensuite penchée sur leur carrière respective (en mauvaise langue que je suis pour me prouver que ces femmes n'étaient connues que pour leurs mecs). Et encore une fois, j'ai été punie pour ma méchanceté. Chicken Street d'Amanda Sthers m'a beaucoup touché, et a forcé mon respect pour cet écrivain très discrète. Ma place sur la photo (son premier roman) n'était pas à la hauteur de Chciken Street, mais restait fort décent. Ses livres suivants ont récoltés de plus ou moins bonnes critiques, ce qui fait que je ne me suis pas précipité pour les lire.
En revanche, et c'est là où ce fait le lien, sa pièce Le vieux juif blonde a été acclamée unanimement. Ce monologue a révélé Mélanie Thierry aux yeux de la famille du théâtre. Ayant raté la pièce, je me suis donc rabattue sur ses films, qui ne donnent malheureusement qu'une vision déformée de son potentiel, le cinéma pouvant permettre beaucoup de choses, notamment en terme de prise et de retouche.
Ayant entendu qu'elle jouait dans Baby Doll, je me suis précipitée. Une pièce au caractère sulfureux, un texte de Tenesse Williams, et enfin la possibilité de me faire une opinion sur Mlanie Thierry, c'était assez pour me convaincre. Et bien m'en prit.
La pièce est extrêment bien jouée et mise en scène. Les décors sont superbes. Le texte est une merveille, et tellement actuel que je me suis demandée s'il n'avait pas été retouché pour le moderniser. Encore une fois, je dois avouer que ma mesquinerie ne m'a pas donnée raison (résolution de l'année 2009, arrêter de médire et de juger avant de connaître): Mélanie Thierry est excellente dans son rôle, et mérite toutes les excellentes critiques que j'ai pu lire. Son partenaire est parfaitement à la hauteur, et on oublie que ces deux acteurs ne font que jouer. Quant au troisième personnage principal, Archie Lee, il est à la mesure de ces deux compagnons.
Baby Doll est pour la première fois présentée à Paris, et je ne saurais que trop la conseiller à ceux qui aiment Tenesse Williams, ou tout simplement le théâtre. La salle (le théâtre de l'atelier) est charmante, et de taille assez réduite, ce qui permet un bien contact avec la pièce que ne le permettent les grandes salles.
3 commentaires:
Some thoughts....
What I thought really interesting was how the audience would see or react to this play. When it first came out as a film(it was turned into a film by Elia Kazan with a screenplay by Williams himself, he turned two one act plays of his into Baby Doll)in 1956 it was denounced as the dirtiest American film ever made. It was denounced for its explicit sexual content and theme. Also, the play is set in a very particular milieu---that of the deep South at a time of a deep fear and mistrust of foreigners and when cotton plantations held sway. So I was thinking about how this context plays into the times we live in now. I think its less shocking now than it was ( in terms of its sexual explicitness), but I wonder whether some of the context of the play is lost given that its very hard to relate to its particular "Southerness".
funny, i told my american mom that i went to see babydoll, and she was like "the only one i know is a dirty scandalous movie i guess it is not the same!". so the reputation is true!
i checked the play is set in 1939.
and sure the play has lost the sexual shock of the time, butfor the fear of foreigners, i think people can still relate. yes, it is not the South we can relate too, but today, people are still unfortunately afraid of "foreigners" (cf Gaza). so i think this play is very modern for that!
True! That's what I thought, that the play is set during the 30s!
And yes, its not so much its sexual content that shocks and more the fear of foreigners. But I think that the play doesnt emphasize as much the aspect of mistrust of foreigners.
But what's great is that plays like this one are still being performed these days. Its encouraging that despite everything, the theatre industry is alive and kicking!
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