vendredi 16 janvier 2009

Portrait du Che


Primé par le festival de Cannes (et avec un jury comprenant Natalie Portman et présidé par Sean Penn, on suit d'autant plus près les remises de prix) et encensé par la critique (même si la longueur en a manifestemet rebuté quelques uns), l'inculte que je suis est allée voir Che. Rebelle dans l'âme, mais pas révolutionnaire, Che Guevara n'a jamais été mon idole et je n'ai jamais eu de Tee-shirt à son effigie. En revanche son histoire et par conséquent celle de Cuba, ainsi que le contexte politique m'intéressait.

Che: l'argentin, première partie du film, présente la première moitié, c'est-à-dire celle de l'arrivée de Che Guevara au côté de Fidel Castro à Cuba jusqu'à la prise de la Havane.

Benitio del Toro est à la hauteur de sa récompense au festival de Cannes: en un mot, il est excellent. Le film en revanche est beaucoup moins percutant. Il n'y a rien à reprocher au scénario, ni à la réalisation, et on ne voit pas les deux heures passées; mais pour une novice c'est assez brumeux. Des épisodes probablement capitaux de la vie du Che sont exposés, mais la succession et le lien des événements sont assez difficiles à comprendre. Les raisons, les conséquences sont passés sous silence, probablement par manque de temps. Cela dit, une narration brute perd sensiblement de son intérêt....

D'autre part, je suis certe négative et ai tendance à voir le mal partout, mais j'ai des doutes sur le caractère présenté comme presque parfait du Che. Bon, aimant, (presque) non violent, honnête, intelligent, cet homme semble tout avoir pour lui (sauf la barbe, cela gâche véritablement son charme). De tels hommes doivet exister (et encore) mais pour réussir une révolution, cela me semble limité...

Je n'irai donc pas voir la deuxième partie, mais ne regrette absolument pas d'avoir vu la première.

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