dimanche 2 décembre 2007

Dimanche philosophique



Un film dont on parle beaucoup me rebute généralement. Vous pouvez y voir soit une réaction d'une asociale, soit un scepticisme face à des médias prenant assez peu de risques. Avec Norah Jones, Jude Law, Rachel Weisz, et Natalie Portman, My Blueberry Nights assure un minimum d'entrée (les femmes vont voir Jude Law, et les hommes les trois actrices principales. Comme quoi on est loin de la parité!), et prend donc assez peu de risques.


Le sujet était assez vague, et les oeuvres précédentes du réalisateur Kar Wai Wing ne m'ayant pas particulièrement attiré (Eros, 2046), je me suis laissé guider par ma paresse (je me fie au programmation de mon cinéma de quartier, généralement intelligente) et ma volonté de ne pas voir que des oeuvres obscures (mais géniales) et de me fondre dans mon époque.


Le film suit donc le personnage incarné par Norah Jones (très bonne interprétation) à travers sa quête d'identité. C'est intéressant, mais pas vraiment fascinant. Le film tente de se détacher des autres films par son esthétisme (beaucoup de mouvements de caméra, assez pertubants, car le spectateur n'a pas le temps de poser son regard), et par ses quelques phrases philosophiques sur la vie, intelligentes, mais dont ce ne sera pas une découverte pour le spectateur qui aura déjà connu ça par expérience.


Le film permet donc de passer un bon moment, de saluer la performance des acteurs, et de remarquer qu'en effet il y a pire que Jude Law physiquement. Philosophiquement je méditerai sur le fait qu'il n'y a pas de raison à tout, et que si certaines tartes (aux myrtilles par exemple) ou personnes sont laissées de côté, ce n'est pas qu'elles ont un problème, c'est que le contexte ne leur ai pas favorable... Et pour les personnes qui appartiennent à cette catégorie, quel est la solution, pusqu'elles n'ont aucune action sur les causes du problème? Je vous laisse conclure sur l'optimisme de cette situation!

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