samedi 14 février 2009

La figure maternelle



La mère tient une place particulière pour chacun: on l'aime, on la déteste, on se révolte, on se compare, on se désole, on passe par tous les sentiments, mais on ne l'oublie jamais. Elle est célébrée sous toutes les formes (écriture, peinture, musique, film).

Edward Saint Aubyn n'a pas échappé à la règle. Par le biais d'un couple d'anglais, et de leurs deux enfants, ils étudient le comportement et les sentiments filiaux. Certes, si votre mère vous déshérite d'une superbe maison provençale (ce qui vous change du mauvais temps londonien pendant vos vacances) au profit d'une association chamanique, vous aussi seriez quelque peu frustré (d'où l'intérêt que vos parents n'aient pas de maison de campagne). Si votre mère préfère faire du shopping plutôt que de garder vos marmots, vous pourriez à la rigueur lui en vouloir (et encore sincèrement, en mettant de côté l'aspect moral, je ne suis pas sure que quiconque préfère le baby-sitting).

Cependant ces raisons ne suffisent pas à faire un livre. On attend la fin sans s'ennuyer, mais une fois la dernière page fermée, on a déjà oublié de quoi il s'agissait. Je ne sais absolument pas comment le titre a atterri dans ma liste de livres à lire, mais une chose est sure: le critique littéraire était bon!

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