samedi 21 juin 2008

Mon nom est Rouge


Si ça, ce n'est pas un titre prédestiné! Je me suis dit en commençant ce livre que cela ne pouvait qu'être un bon roman avec un titre pareil. Certes c'est extrêment bien écrit, certes le sujet est intéressant (roman policier dans l'univers des peintres d'Istanbul en 1591), certes la structure est intrigante (l'histoire est écrite en continuité à la première personne par les différents protagonistes), mais cela ne fait pas oublier que 700 pages, dans un cas comme celui-ci c'est BEAUCOUP trop long....

Je ne sais pas si l'été arrive et que j'ai VRAIMENT besoin de vacances (si je pouvais avoir gagné à l'euromillions d'hier, ça résoudrait quelques problèmes), mais un peu de légèreté ne fait parfois pas de mal.

Mon nom est Rouge a obtenu le prix du meilleur Livre Etranger 2002, et son auteur Orhan Pamuk le mérite. La découverte de l'univers des miniatures, et l'opposition peinture selon la tradition ancienne/peinture selon le nouveau style européen (portrait) est extremement enrichissant. L'intrigue policière est très bien faite, car je n'arrivais toujours pas à savoir qui était l'assassin avant qu'on me le dise (quand je vous dis que j'ai besoin de vacances...). La description de la culture de l'Empire Ottoman est aussi historiquement fascinante.

Mais, car vous l'avez vu venir, au final, l'assassin m'importait peu et que les amoureux puissent vivre leur histoire d'amour encore moins. On attribura cela à ma fatigue, car objectivement je n'ai rien à reprocher à ce roman. Cela étant dit, cela fut parfait pour mes trajets quotidiens en métro: assez captivant pour ne pas voir le temps passer, pas assez pour rester bêtement sur la rame afin de finir mon chapitre au lieu d'aller bosser....

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