mercredi 4 juin 2008

Guerre en Irak, encore et toujours


L'actualité politique, c'est mon domaine! ... Avec quelques mois de retard (l'information a eu le temps d'être triée, digérée par les médias, et la société, ne reste plus que l'essentiel, énorme gain de temps pour Bibi!)....

A la veille de son départ (Dieu soit loué, tout a une fin, même les pires choses), que reste-t-il de Bush? Les votes truqués en Floride (mais la France n'étant guère mieux avec ses faux électeur de Paris, passons sur ce sujet), et la guerre en Irak (Cocorico, pour une fois Chirac a eu du bon). Plus les années passent, plus cette guerre est en désastre... Je ne sais pas les chiffres exactes mais de mémoire, les partisans de cette guerre sont passés de 75% en 2002 à 25% en 2008 (mais Sarkozy a fait mieux, en obtenant les mêmes scores en un an....).

Les Etats-unis sortent enfin de leur patriotisme à toute épreuve, et le cinéma (comme la littérature) évoquent le sujet. On a eu du très bon (Dans la Vallée d'Elah), du moyen (Détention secrète), et du pas encore vu (Lions et Agneaux, Le Royaume).

Grace is Gone se situe moins dans l'action que dans l'émotion, moins dans l'imposé que dans le ressenti. Ce film décrit la perte de repères lors de la mort d'un proche, sauf que quand c'est pour une cause aussi ambigue, toutes les opinions et théories volent en éclat. Le patriotisme, en théorie, c'est formidable, en pratique cela l'est moins. Surtout quand le patriotisme n'est pas forcément synonyme d'héroïsme.

John Cusack y est excellent, en père perturbé, mari introverti, Américain moyen. Le film s'étire, on apprécie ou pas selon les goûts (ou selon les moments).

Aucun commentaire: