En manque de théâtre (on s'y habitue vite), et dans ma lancée des classiques, En attendant Godot me tendait les bras. Prisée par tant de critiques (et par Y.), la pièce est cependant connue pour être un classique du théatre de l'absurde. Et vu mon pragmatisme, l'absurde n'est pas mon terrain favori.
Décor épuré de chez épuré (un arbre et un banc) comme le voulait l'auteur. Deux personnages se partagent la vedette: deux vagabonds attendant un certain Godot, qui devrait leur apporter le salut. Il y a longtemps que j'ai arrêté de croire aux contes de fées, mais je suppose que mes conditions de vie me le permettent, et que quand on a rien, il ne reste plus que l'espoir. Godot ne viendra jamais, mais enverra un "boy" pour avertir les deux hommes de perséverer. Manifestement le sadisme ne date pas de la dernière pluie. S'ajouteront à cette galerie de personnages un maître et son serviteur que l'on verra aux cours des deux actes, équivalents à deux journées.
Beckett n'a jamais voulu donner d'explications à sa pièce, ce qui est fort dommage, car j'ai dû raté beaucoup de symbolismes. En revanche, certains thèmes sont clairement mis en évidence: l'espoir, la chance qui tourne, la faiblesse et l'horreur de la nature humaine, le besoin de ces semblables.... Il y en a trop pour pouvoir en faire la liste, et il serait dommage de gâcher le plaisir de ceux qui vont en faire la découverte par eux-mêmes.
Une excellente pièce de 2h10 pour laquelle on ne voit pas le temps passé. Le jeu des acteurs ne m'a convaincu mais la force du texte fait oublier ce désagrément.
Décor épuré de chez épuré (un arbre et un banc) comme le voulait l'auteur. Deux personnages se partagent la vedette: deux vagabonds attendant un certain Godot, qui devrait leur apporter le salut. Il y a longtemps que j'ai arrêté de croire aux contes de fées, mais je suppose que mes conditions de vie me le permettent, et que quand on a rien, il ne reste plus que l'espoir. Godot ne viendra jamais, mais enverra un "boy" pour avertir les deux hommes de perséverer. Manifestement le sadisme ne date pas de la dernière pluie. S'ajouteront à cette galerie de personnages un maître et son serviteur que l'on verra aux cours des deux actes, équivalents à deux journées.
Beckett n'a jamais voulu donner d'explications à sa pièce, ce qui est fort dommage, car j'ai dû raté beaucoup de symbolismes. En revanche, certains thèmes sont clairement mis en évidence: l'espoir, la chance qui tourne, la faiblesse et l'horreur de la nature humaine, le besoin de ces semblables.... Il y en a trop pour pouvoir en faire la liste, et il serait dommage de gâcher le plaisir de ceux qui vont en faire la découverte par eux-mêmes.
Une excellente pièce de 2h10 pour laquelle on ne voit pas le temps passé. Le jeu des acteurs ne m'a convaincu mais la force du texte fait oublier ce désagrément.
2 commentaires:
J'adooooore. J'ai lu cette pièce au lycée (certainement comme beaucoup) et j'en ai toujours gardé un souvenir extraordinaire. Tu l'as vu où? quel prix?
j'avais mis le lien dans l'article:
A l'affiche du 5
au 28 mars 2009
En attendant Godot
Athénée - Théâtre Louis Jouvet
Square de l’Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau, 75009 Paris
En attendant Godot
GENRE : CONTEMPORAIN
DUREE : 2h10 sans entracte
Places disponibles : Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 20H00 | Mardi à 19H00 | Samedi à 15H00.
Tarifs : 34,5 € tarif plein ou 28 € tarif adhérent (réserver).
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