En grande inculte, je n'étais jamais allée en Belgique. Pour les blagues belges (ou plutôt sur les belges), on les a en France, pour des excellentes frites, je n'ai qu'à "retourner chez ma mère", pour le chocolat, Leonidas et Côte d'Or sont arrivés jusqu'à chez nous, pour les canaux, il y a Amsterdam, et pour la pluie il y a Londres. Cela dit si on me propose un séjour là-bas, je suis partante. La Belgique n'étant pas en superficie les USA, restait le difficile choix entre Bruxelles (V. m'avait donné envie) , Anvers (après tout Diamonds are a girl's best friends), et Bruges dont on dit que c'est Venise sans ce romantisme imposé. Le romantisme m'exaspère, la crise étant passée par là, je n'ai pas de budget pour un dimant (même avant la crise d'ailleurs), et Bruxelles parle français, donc c'est moins funky pour le dépaysement. Bruges, me voilà donc!
Bruges, c'est un condensé de bonnes choses: des gens adorables (ça change des parisiens), des petites boutiques, du flamand incompréhensible et tellement musical à l'oreille, une superbe architecture, des vélos à gogo, quelques moulins pour les touristes, des canaux, et un charme fou. Sans oublier des chocolatiers à tous les coins de rue (ils ont probablement copié leur stratégie sur Starbucks), ce qui fait que pour une chocolate addict comme moi, j'étais comme un chien fou, ne sachant plus où donner de la tête (et en plus les toffees sont aussi à se damner!).
Trois jours suffisent amplement à visiter la ville en prenant son temps. Le problème est qu'ensuite, vous n'avez qu'une envie: explorer les environs. La Hollande n'est qu'à 2H de vélo, et la Mer du Nord, 1h15. Il ne reste plus qu'à pédaler....
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