samedi 14 mars 2009

Lacrimosa

Régis Jauffret fit parler de lui lors de la dernière rentrée littéraire de septembre. Lacrimosa, plus ou moins basée sur son expérience personnelle, est un dialogue entre le narrateur et son ex-maîtresse/petite amie qui vient de se suicider. Les thèmes dépressifs, et tout ce qui peut aider à decripter les sentiments humains, c'est mon dada. Mais là, je me suis d'une part franchement ennuyée, d'autre part n'est pas compris grand-chose (et là vous trouvez ça normal.).

Le narrateur commence par raconter une histoire pour finalement se raviser et avouer qu'elle est fausse, et que cela ne s'est pas passé comme ça. La seconde version de l'histoire commence pour subir le même sort que la première. A la troisième version, j'ai perdu tout intérêt. Je suis très psycho-rigide, donc les gens qui tournent autour du pot m'ennuient au plus haut point. A force de crier au loup, on n'y croit plus. Donc après peu de pages, le sort des protagonistes m'indifféraient.

Et comme je suis particulièrement tolérante, je dois dire que les gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent et qui ne savent pas prendre une décision, mais qui pleurent ensuite sur leur sort m'exaspèrent. Le narrateur traita la suicidée par dessus la jambe, et ensuite réalise à son enterrement qu'il l'aimait. Certes........ J'ai l'impression d'entendre toutes les excuses familières des hommes qui trompent leur compagne: "je n'y ai pas réfléchi, cela ne voulait rien dire". Encore une fois, certes cela ne voulait peut-être rien dire, mais tu l'as quand même fait, alors à défaut de réfléchir avant, tu réfléchirais à la situation une fois que tu seras seul.

Toutes ces disgressions pour dire que Lacrimosa ne fut vraiment pas de mon goût, mais je me demande de plus en plus si j'arrive à faire la distinction entre un bon livre, et un livre qui corresponde à ma personnalité.

Mais au moins, j'ai appris que Lacrimosa faisait référence à un requiem de Mozart, ce qui me prouve que toute lecture n'est jamais perdue!

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