mardi 24 mars 2009

Joyce Carol Oates


Blonde m'était tombé des mains. Et pourtant, ce roman avait valu à son auteur, Joyce Carol Oates, une nomination au prix Pulitzer.

Etant tenace, j'ai voulu savoir ce que l'auteur valait. Vu la floppée d'écrits, le choix était large, mais n'étant pas non plus suicidaire, j'ai mis de côté Blonde. White girl/Black girl avait fait parlé de lui à sa sortie, et le sujet m'intéressait.

Située en 1973, l'histoire a pour personnage central une fraiche bachelière, Genna, entrant à la fac. Celle-ci a pour collocataire une boursière noire. Sous la forme d'un manuscrit racontée par le personnage principal bien des années après, le roman est intéressant non pas tellement pour l'histoire (la naïveté de Genna, qui imagine avoir trouvé en sa collocataire une âme soeur est particulièrement exaspérante) mais pour la description de l'atmosphère de l'époque. Racisme, conspirations révolutionnaires, l'histoire américaine de cette époque était loin d'être de tout repos.

Pour en revenir à l'auteur, je n'ai été impressionnée ni par la forme (écriture), ni par le fond (histoire). Je suis toujours sceptique quant aux auteurs prolifiques qui sortent un roman par an (hello Marc Levy), et la lecture d'un de ses romans ne m'a pas particulièrement convaincue. Je passe mon chemin pour les prochains (et précédents) même si la lecture n'a pas été désagréable du tout.

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