Je savais déjà que je n'étais pas fait pour le "blissed domestic happiness", mais si j'avais besoin d'une preuve, Breaking after Dawn me l'apporte. Quatrième volet de la série Twilight (oui, je suis obstinée et obsessionnelle), Stéphanie Meyer met un point final au destin de Bella et Edward, les deux protagonistes.
Merci les contrats américains, les écrivains étant payés à la page, Stéphanie Meyer s'est lâché, et l'histoire s'étend sur plus de sept cent pages (quoique J.K.Rowling avait fait la même chose avec Harry Potter, donc peut-être est la même chose en Angleterre...). Et cela m'a paru très long et assez enuyeux....
Sans rentrer dans les détails afin de ne pas ruiner l'histoire pour ceux ne l'ont pas encore lu, il semblerait que l'auteur ait été à court d'idées, ou tout simplement qu'elle ait été très heureuse au moment où elle l'a écrit. Il serait intéressant de voir si elle était enceinte à ce moment là....
Il est bien connu que le bonheur ne fait pas vendre, et j'ai tendance à être d'accord avec cette théorie. J'ai toujours trouvé que Love Story et Gone with the Wind constituaient de bien meilleurs livres que Cendrillon et tous les contes de fée qu'on peut trouver.
Pour en revenir à nos moutons, pardon vampires, mon opinion n'est donc pas très objective, mais j'ai trouvé que l'histoire était particulièrement tirée par les cheveux (non pas qu'elle était réaliste, mais dans un monde parallèle, elle était plausible), et tellement plate. L'intérêt résidait dans le personnage de loser qu'incarnait Bella, caractéristique qui permait généralement au lecteur de s'identifier au protagoniste (en espérant que cela général, et non pas simplement moi...). Une fois que le vilain petit canard se transforme en cigne, et que sa vie est parfaite (LE mec parfait, un MAX de tunes, une famille géniale, LE physique de rêve), l'histoire est beaucoup moins croustillante....
L'intérêt est qu'au moins, cela a permis une excellente "closure" à cette série, puisque je suis ravie de passer à autre chose... enfin en attendant les films.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire