lundi 6 avril 2009

The Woman in the Fifth



Le livre me tentait depuis longtemps dans la vitrine du libraire (certains ont l'eau à la bouche en regardant les vitrines des boulangeries, moi ce sont les librairies qui me font cet effet), mais j'associais cet auteur aux Marc Levy and Co, donc j'ai résisté. Une bibliothèque permet de briser quelques unes de ces réticences.

J'ai été grandement surprise par The Woman in the Fifth, et ai vite été prise par l'histoire. L'histoire d'un loser américain, qui a tout perdu et se retrouve à Paris, est férocement drôle. La vision de Paris vu par un étranger est pour une fois réaliste, et non pas réduite à des clichés telle que Paris = Amor, French Kiss et pains au chocolat. Douglas Kennedy a manifestement beaucoup d'humour, et cela fait du bien.

Malheureusement, son roman pourrait illustrer une courbe de Gausse: l'intérêt monte très très vite, mais après avoir atteint un point culminant redescend tout aussi vite. L'auteur donne l'impression d'avoir été pris à son propre jeu, et qu'à force de construire de multiples intrigues, il ne sait plus comment s'en sortir, et sort un deus ex machina pour tout expliquer. Alors certes, il tient sa solution, mais pour le lecteur, c'est extrêment décevant. Il reste quand même les trois premiers quarts du livre qui ont été enchanteurs, alors après tout si l'on prend cela rationnellement, c'est à lire pour le plaisir que cela a procuré.

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