dimanche 17 mai 2009

Placebo

Pour les djeuns de ma génération, Sexe Intentions a marqué les esprits. C'était probablement pour beaucoup la première introduction au roman de Laclos ou à ses nombreuses adaptations. Outre le casting séduisant qu'était Ryan Philipps, Sarah Michelle Gellar et Reese Witherspoon, la bande annonce était excellente.

Si ce n'était probablement pas la première que j'entendais Placebo, c'est la première fois que je l'écoutais vraiment. Jusqu'à présent, le groupe londonien faisait partie de cette nébuleuse musicale, dont je connais les chansons mais ne sais pas qui en est le responsable. Every me, every you fut donc le catalyseur (comme quoi, cela confirme ma théorie que tout est bon à voir; même un film pour ados a un intérêt).

Comme tout mûrit chez moi très lentement, il m'a fallu quelques années pour me pencher sur la question, et comme je ne connais pas la modération, j'ai acheté trois albums pour découvrir le groupe.

Emmené par Brian Molko (avec qui je fais enfin le lien!), Placebo joue beaucoup sur son image bordeline. Paroles subversives, provocantes, androgynie et maquillage du chanteur, on est en plein rock and roll, côté plus sex and drugs qu'autre chose.

Si le premier album, nommé avec sobriété Placebo, fut un succès (première partie de la tournée de David Bowie quand même!),




le groupe connaît des hauts et des bas, et l'album Meds est le dernier vant la reformation du groupe dû à des divergences artistiques.


Pour ceux qui veulent découvrir le groupe, Once more with feelings reprend leurs singles lesplus célèbres, que vous connaitrez forcément en partie. Evidemment les Best Of perdent en charme par rapport aux albums en ne restituant pas intégralement le fil directeur mais permettent de condenser les succès du groupe.



Et pour le mot de la fin, Brian Molko a travaillé avec Indochine sur Pink Water 3, morceau sublime. Comme quoi tout est lié, et il suffit de laisser au temps l'opportunité de dérouler les fils de la pelote.



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