Joan Didion, célèbre dans le milieu intellectuel américain (mais inconnue de moi jusqu'à présent, est-il utile de le préciser?) a écrit cet ouvrage pour exorciser sa douleur. Quelques jours après que sa fille soit internée en soin intensif pour coma dû à une pneumonie agravée, son mari meurt d'une crise cardiaque (et vous pensiez être malheureux parce que vous n'avez pas eu les cadeaux que vous souhaitiez à Noël?).
L'année de la pensée magique sera son année de deuil, et l'année d'un apprentissage d'une vision de la vie différente. Ni philosophique ni exhibitionniste, ce récit est celui d'une femme qui a perdu tout repère et qui essaie de se raccrocher aux branches comme elle peut. Bien écrit, on ne peut que compatir à son chemin qui semble semé d'embûches.
En ces temps moroses, il est bon de se souvenir que le matériel n'est que secondaire (cela dit, si je peux gagner au loto...) et que les relations sont au coeur de toute vie. On ne s'en aperçoit généralement que trop tard....
En ces temps moroses, il est bon de se souvenir que le matériel n'est que secondaire (cela dit, si je peux gagner au loto...) et que les relations sont au coeur de toute vie. On ne s'en aperçoit généralement que trop tard....
2 commentaires:
Oui, livre vraiment émouvant. Mais bon ils ont quand même vécu ensemble très longtemps (je ne sais plus combien d'années...). La lucidité c'est aussi de se dire qu'on n'est pas éternel !
C'est en effet ce que j'ai aimé dans ce livre: l'auteur ne s'apitoye pas sur elle-même dans ce livre, mais essaie juste d'aller de l'avant. Belle leçon!
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