Un lundi soir d'automne 2008, j'assiste (liens familiaux obligent) à la lecture d'une pièce inédite d'un auteur français. Michael Lonsdale lit le rôle principal. J'apprends qu'il est un acteur incontournable (soit, mais pour moi, il n'est que le sosie de Soljenitsyne). Ses talents ne me frappent pas particulièrement (la première qualité d'un acteur sur scène n'est-elle pas de se faire entendre ET comprendre?) mais on me dit qu'il a vieilli (pas de chance.. -pour lui ou nous?-).
Quelques semaines passent, et j'oublie sa (non) mémorable performance... jusqu'au visionnage du film Le Nom de la Rose. Couronné de récompenses, on m'avait aussi dit que c'était d'un ennui à mourir. Mon opinion ne tend ni l'un ni vers l'autre. Sean Connery y est exceptionnel, et porte à mon sens le film sur ces épaules. Le reste des personnages est un peu caricatural et grotesque, et pas assez dégrossi à mon goût (hello Quasimodo et Nell!). Cela dit, le film se laisse regarder (et je me reprends un coup de vieux en voyant un Christian Slater adolescent!).
En revanche le plus intéressant (et là où je voulais en venir pour ceux qui ont suivi) est que l'un des acteurs principaux est Michael Lonsdale (irreconnaissable et son personnage n'a pas non plus une place particulièrement intéressante dans l'histoire...). N'étant manifestement pas la seule à avoir fait le lien, il semblerait que la vie d'un artiste, ou en tout cas sa célébrité soit fort courte, et suive des chemins tortueux. Sans offence Michael, mais j'aurais préféré Sean...
En revanche le plus intéressant (et là où je voulais en venir pour ceux qui ont suivi) est que l'un des acteurs principaux est Michael Lonsdale (irreconnaissable et son personnage n'a pas non plus une place particulièrement intéressante dans l'histoire...). N'étant manifestement pas la seule à avoir fait le lien, il semblerait que la vie d'un artiste, ou en tout cas sa célébrité soit fort courte, et suive des chemins tortueux. Sans offence Michael, mais j'aurais préféré Sean...
2 commentaires:
Je comprends que son talent soit difficile parfois à percevoir. Et pourtant, Michael Lonsdale joue avec son âme. Cet acteur pour qui foi et art sont totalement indissociables va puiser loin pour toucher l'éternité. Faire du théâtre une transcendance.
http://www.philomag.com/article,dialogue,michael-lonsdale-et-javier-teixidor-le-croyant-et-le-savant,101.php
Et puis il fait un méchant de James Bond terrifiant et un redoutable patriote dans Munich!
merci pour ces précisions! je ne savais pas qu'il était croyant, même si en soit, cela ne change rien...
cela dit, l'article est extrêmement intéressant, merci!
les james bond n'étant pas ma tasse de thé, je n'aurais pas pu le reconnaître, en revanche, il faut que je revoie munich afin de le situer!
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