dimanche 27 juin 2010

Juliet, Naked


En étant très médisante, je dirais que Nick Horny s'apparente à nos Marc Levy, Guillaume Musso, Anna Gavalda, et Katherine Pancol. Véritable Star de l'autre côté de la Manche, il écrit (avec profusion) des histoires simples, qui touchent les gens parce qu'elles leur permettent de s'y apparenter.

Mais qui a vu Une éducation, dont Nick Hornby a signé le scénario, comprend que l'auteur est bien au-dessus de ceux cités précédemment. Ou alors il sait s'entourer de très bons réalisateurs. Qui n'a pas vu About a boy, tiré du livre du même titre de Nick Hornby rate quelque chose.

Certes le style de ses romans est loin d'être très littéraire, mais les histoires, dont les personnages sont souvent des losers -attachants-, sont sympathiques, et finalement non dénuées de sens. L'auteur semble rechercher à chaque fois le sens de la vie (bonne chance!) et s'y attaque à chaque fois de différente façon. A long way down avait pour point de départ le suicide (mais traité avec beaucoup d'humour), Fever Pitch, l'obession footballesque.

Juliet, Naked, se concentre sur le fanatisme musical. Annie, qui vit depuis 15 ans avec Duncan, un fanatique de Tucker Crowe, un rockeur has-been qui a disparu de la circulation depuis 20 ans, remet en question sa vie (et ses choix) lorsque une maquette du plus célèbre album du rockeur réapparaît. A quoi ont servi toutes ces années? Les a-t-elle perdu? Se récupèrent-elles? Le rockeur qui reviendra parmi les vivants, se posera les mêmes questions. Qui a déjà effectué le bilan de sa vie (les anniversaires et le nouvel an sont propices à ça) sait qu'il n'y a pas vraiment de réponse mais que le cheminement et l'analyse sont indispensables pour avancer.

Un bon roman pour les vacances, qui reste dans la lignée des précédents de l'auteur.

Aucun commentaire: