dimanche 6 juin 2010

Le chemin des âmes


Cela semblera probablement pathétique, mais un tour dans une librairie (une Fnac marche aussi car elle a l'intérêt de proposer aussi une sélection musicale) est le meilleur moyen de calmer mes angoisses. Juste y passer et voir les nouveautés me remet déjà d'aplomb en temps normal. Une razzia s'impose lorsque le niveau d'angoisse monte et menace de me noyer.

Le chemin des âmes devait m'être familier dans mon subconscient , mais je ne peux pas dire que j'avais un souvenir précis de l'auteur ou du titre. La couverture m'a séduit (probablement un lien avec l'angoisse qui menaçait de me noyer), le titre m'a intrigué, le quatrième de couverture m'a convaincu.

Apparemment sa sortie avait fait beaucoup de bruit, puisque mon conseiller littéraire préféré (et principal sponsor) m'a dit quand je lui ai montré mon achat que ce livre était sublime et qu'il l'offrait à tout le monde (je ne vais pas analyser le fait que je ne l'ai pas eu....).

Joseph Boyden met en scène deux Amérindiens s'engageant aux côtés des Canadiens lors de la première guerre mondiale. Sur quelques quatre cent pages, le lecteurs suivra leur parcours, ainsi que l'évolution de cette guerre, que tout le monde pensait finie en quelques mois. C'est un premier roman, et cela donc pourrait donc avoir les défauts des débutants. De la première page à la dernière, c'est superbe. La beuaté ne faisant pas pas parler d'elle, je vais donc manquer de qualificatif. Je me contenterai donc de dire que cela élève l'âme.

Le lecteur découvre également la culture amérindienne, et arrive à la décrire sans commisération, et sans être nostalgique ou haineux à l'égard des wemistikoshiw (les Blancs) qui ont réussi à détruire méthodiquement cette culture.

Evidemment la vie n'étant pas parfaite, ce livre n'aide pas pour lutter contre les insomnies, tellement on est porté par l'histoire.

Et le hasard faisant bien les choses, j'avais A l'Ouest rien de nouveau qui traînait chez moi, que j'ai pu donc regarder afin de rester dans la même veine. A eviter un samedi soir, c'est passablement déprimant, je ne me souviens pas que le livre m'avait fait cet effet!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un livre dont je garde un brillant souvenir...
(Loisirs les bons plans)

Camille a dit…

Que de lectures, que de lectures... Chouette ! Petite question à une fille de si bon conseil : Pancol : pour ou contre ? Et pourquoi tant d'angoisse ?... ;) Bises, Camille

Redaddict a dit…

Ni pour ni contre aucun auteur, si àa peut aider les gens à lire.

Mais déteste Pancol, pour moi à ranger avec Marc Levy, Musso et Gavalda.... Histoires vues et revues, style sans intérêt...

Désolé! cela dit, cela n'engage que moi....