jeudi 10 juin 2010

Un peu de tendresse dans ce monde de brutes (bis)


Lors d'un de mes errements dans ma librairie (oui, je dis "ma" librairie parce que j'y suis attachée), je suis tombée sur Lettres à Fanny de Keats.

La poésie, ce n'est pas dans mes cordes, c'est probablement trop intellectuel ou sentimental pour moi. Donc aborder Keats par sa correspondance me semblait être une bonne idée. D'autant plus que ce recueil est constitué uniquement des lettres écrites à sa fiancée, Fanny; histoire d'amour dont Jane Campion avait rédigé un très beau film.

Keats avait détruit toutes les lettres reçues de Fanny, la correspondance lue n'est donc qu'à sens unique, ce qui est déjà assez limitatif. De plus les dates sont approximatives, ce qui n'aide pas, même si en soi, la psycho-rigidé et l'obsession des détails qui me caractérisent n'est pas forcément essentiel pour tout le monde. Cela dit, si je n'avais pas vu Bright Star, je n'aurais probalement rien compris à leur histoire.

N'étant pas romantique de nature, je dois avouer que Lettres à Fanny ne m'a pas plus ému que cela. Je me méfie par principe des grandes déclarations, et préfère les gestes aux paroles, même si paradoxalement, j'adore les mots (et par extension la littérature). Lettres à Fanny constitue donc un bon complément au film , et vu la date récente de publication, a probablement capitalisé sur le film pour se vendre. Mais si cela peut faire lire Keats, il n'y a pas de quoi se plaindre....

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