Qui dit Valentino dit Italie, dit rouge, dit haute-couture, dit Jackie Kennedy, bref le contraire de la robe rose ci-dessus qui illustre pourtant la rétrospective sur Valentino.
Outre le fait que Valentino fasse partie de mes couturiers préférés (enfin en théorie, n'ayant pas de vêtement de lui, et n'en ayant même probablement jamais touché), cette photo a piqué ma curiosité.
Le musée des Arts Décoratifs expose donc quelques 250 modèles, organisés par thème, ce qui augmente l'intérêt de l'exposition. En effet Valentino est bien plus que le rouge Valentino, ou les robes fourreaux. On y découvre des volumes, des lignes et des imprimés dont je n'aurais jamais soupçonné l'existence chez ce couturier (encore une preuve de mon inculture).
Outre l'organisation par thème, la date et la composition de chaque modèle sont bien évidemment indiquées. Ce qui renforce mon opinion que le vêtement est partie intégrante de la culture sociale. Dis-moi ce que je porte, je te dirais à quelle époque tu as vécu...
Cependant certains modèles exposés comme cela ne me semblaient pas particulièrement esthétiques ou admirables... jusqu'à ce que je sorte de l'exposition et consulte le catalogue. Celui-ci montre en effet certaines tenues portées par des mannequins/actrices/personnalités lors de shootings, et les tenues qui me semblaient jusqu'ici assez quelconques prenaient vie. Un vêtement n'est certes qu'un vêtement (quoique certains vêtements se suffisent à eux-mêmes), mais un vêtement porté par une femme transcende sa fonction première.
Certains disent que les mannequins ne sont que des cintres lors des défilés. Je trouve cela un peu réducteur. Le mannequin est là pour donner vie au vêtement, et cela les cintres de mon armoire ne le font pas...
Pour les infos pratiques, c'est ici:
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