mercredi 24 septembre 2008

To kill a mockingbird faisait partie de ma liste de classiques à lire, mais j'en ai tellement qu'il n'était pas particulièrement en tête. Amazon et ses soldes l'ont propulsé en tête (comment ça, je suis totalement influençable?)... pour mon plus grand plaisir, je dois avouer.

Prenant place dans les années 1930, ce roman met magnifiquement en scène l'Amérique de l'après crash de 1929. Une période qui semble en 2008 complètement arriérée et que j'aurais de moi-même placée trente ans avant. Le racisme ne s'y fait pas seulement sentir, il est assumé et est au coeur de ce roman.

Mais la peinture de la société va bien plus loin que ça, et Harper Lee a magnifiquement réalisé une description de cette rencontre des différentes classes sociales: paysans, noirs, urbains. Si le contexte peut clairement être daté, le fond du problème est malheureusement fort actuel, et on oublierai (presque) que cette histoire se déroule dans les années 30.

A travers le regard d'une fillette, le passage à l'âge adulte à la dure réalité de la vie est également merveilleusement bien retranscrite.
Alors, oui, j'ai mauvaise conscience d'avoir commandé par Amazon, et de participer ainsi à la mort des librairies (coincidence ou conséquence: ma librairie de quartier ferme ses portes!), mais je bénis ses e-mails promotionnels qui dirigent mes lectures...

1 commentaire:

Nicolas a dit…

Très bon roman, à la fois dur (quand il traite du racisme) et envoûtant (quand il évoque l'enfance). C'est original et bien écrit. Très bon roman.