mercredi 3 septembre 2008

Squelettes dans le placard


Colombe Schneck ne saurait-elle parler que d'elle ou en l'occurence sa famille?

A l'origine, je voulais lire Sa Petite Chérie du même auteur, mais emportée par la foule (en l'occurence les soldes), je me suis retrouvée avec L'increvable Monsieur Schneck.

Je ne sais pas ce que j'y ai gagné (ou perdu); en tout cas j'ai compris que si chaque famille comporte ses squelettes dans le placard, ceux de la famille Schneck sont bien encombrants.

L'auteur découvre en effet un après-midi d'ennui (dans Paris-Match) que son grand-père s'est fait coupé en morceaux et mettre dans une malle par son amant. Déjà l'homosexualité (en plus d'un divorce), en 1949, ne devait pas être une sinécure, mais entretenir un jeune amant de 20 ans plus jeune devait faire jaser d'autant plus (surtout en province). Si ça ce n'est pas "Le poids des mots, le choc des photos"....

Hypothèse, interprétation, vérité, on ne saurait probablement jamais le fin mot de l'histoire, et finalement ce n'est pas le plus important. En filigrane de l'enquête ressort les relations de l'auteur avec sa grand-mère, qui ont pour moi constitutées la part la plus intéressante du récit.

En conclusion comme dirait Philippe sur le nouveau roman de l'auteur (http://loisirslesbonsplans.blogspirit.com/) : Un joli moment de détente, sans plus.

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