Richard Avedon est beaucoup synonme de jet-set, mode, et paillettes. Mais comme généralement la surface ne représente pas ce qu'il y a en profondeur, l'exposition du jeu de Paume était une bonne occasion pour en connaître un peu plus sur ce photographe et son oeuvre que les quelques photographies de mode et de célébrités que j'avais en tête.
Première tentative un dimanche d'août, où je fais aussitôt demi-tour vu la queue devant lemusée. Conclusion: 1) l'exposition fait du bruit, et 2) vu l'économie, les Français sont en effet peu partis en vacances!
Deuxième tentative, le premier samedi de septembre, aucune queue, je vais arriver à en bénir la rentrée scolaire!
Vu le bouche à oreilles de l'exposition, je m'attendais à quelque chose de plus grandiose, même si les expositions du Jeu de Paume se ressemblent dans leur scénographie, et j'aurais donc du savoir à quoi m'attendre.
L'exposition regroupe donc environ 250 photographies des différentes époques de Richard Avedon. La scénographie ne m'a pas marquée, ce qui veut tout dire. La base est la chronologie temporelle puis par thème. Mon ceveau est probablement trop petit, mais finalement, on passe de photographie en photographie sans véritable film conducteur, ce qui nuit quelques peu aux oeuvres.
Certains modèles sont centrales comme le mannequin Douma, ce qui laisse penser que pour les photographies de mode, Richard Avedon n'avait accès qu'à peu de choix. Ce qui n'est evidemment pas le cas, mais on auait aimé un peu plus de diversité.
L'exposition regroupe donc environ 250 photographies des différentes époques de Richard Avedon. La scénographie ne m'a pas marquée, ce qui veut tout dire. La base est la chronologie temporelle puis par thème. Mon ceveau est probablement trop petit, mais finalement, on passe de photographie en photographie sans véritable film conducteur, ce qui nuit quelques peu aux oeuvres.
Certains modèles sont centrales comme le mannequin Douma, ce qui laisse penser que pour les photographies de mode, Richard Avedon n'avait accès qu'à peu de choix. Ce qui n'est evidemment pas le cas, mais on auait aimé un peu plus de diversité.
Les portraits sont probabement à mon avis la partie la plus intéressante de l'exposition. Certes le portrait tient une part centrale dans l'oeuvre de Richard Avedon, et on le retrouve au fil des années. Néanmoins, d'un part don travail "In the American West" met en exergue des inconnus issus des classes sociales défavorisées. Le résultat est une série de portraits poignants, émotionnellement forts, et esthétiquement très beaux. En parallèle, les portraits de célébrités leur font face. Moins touchants peut-être humainement mais une telle personnalité ressort de ces portraits qu'on comprend pourquoi ces célébrités sont sur le devant de la scène.
Enfin pour finir, les deux films proposés valent véritablement le coup de s'y attarder si on veut mieux comprendre le photographe et ses eouvres. Un peu comme un audioguide a posteriori... On l'aurait préféré en même temps, mais tout le monde sait que la vie n'est jamais parfaite.
Pour les informations pratiques, c'est ici:
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