mercredi 17 septembre 2008

Ménage à trois



Les gens qui me connaissent savent également mon peu d'ouverture d'esprit en ce qui concerne les aventures extra-conjugales (on est psycho-rigide ou on ne l'est pas).

Quand les deux partenaires officiels sont au courant, pourquoi pas, même si c'est un concept qui m'est quelque peu étrange... Le rôle de l'amant et de la maîtresse a de tout temps fait beaucoup coulé d'encre, et Harold Pinter n'échappe pas à ce thème, d'autant plus que lui l'a mis en pratique.

Le théâtre du Lucernaire m'ayant bouleversé avec sa représentation d'Inconnu à cette adresse, j'ai décidé d'aller découvrir l'auteur, dont j'ai beaucoup entendu parler, mais dont je n'avais jusque là jamais vu de pièce. Et si le thème de l'amant n'est pas le thème le plus enthousiasmant qui soit (pour moi), c'en est un des plus complexes, puisque appartenant à celui des relations humaines.

J'aurais peut-être dû (pour une fois) m'en remettre à mes préjugés... Peut-être est-ce la mise en scène (est-ce censé être érotique? dans ce cas, soit je suis frigide, soit j'étais très fatiguée..), peut-être est-ce la scène (jouer à un mètre de son public ne réunit peut-être pas les meilleures conditions), peut-être est-ce le jeu de l'actrice (un tantinet too much pour moi), mais franchement la pièce est loin de m'avoir convaincue.

L'acteur était bon dans son rôle, et le texte, comme beaucoup de textes contemporains, quelconque. Ce qui veut dire que si la pièce est bien mise en scène et bien jouée, c'est extrêment percutant, puisque le texte reflète la réalité quotidienne. S'il y a un couac, c'est passablement ennuyeux....

Ou finalement peut-être n'ai-je rien compris au texte, mais il n'empêche que je vais dorénavant réfléchir à deux fois avant d'aller voir des histoires de ménage à trois...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'étais pas si fatiguée, et je n'ai pas trouvé ça très érotique non plus. Peu d'émotions, beaucoup d'ennui. Mais bonne sortie... à trois !

Anonyme a dit…

ça me rassure.... on remet ça quand vous vulez, et cette fois, ce n'est pas moi qui choisis!