mercredi 3 septembre 2008

La fin ou les moyens?


Encore en retard de mes lectures universitaires (non, je ne procrastine pas, simplement ma liste de livres à lire est tellement longue que cela prend du temps -que je n'ai guère-), je me suis penchée sur Voyage en grande bourgeoisie, un titre plus qu'attirant.

Les auteurs, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, un couple de sociologues travaillant ensemble, fait assez atypique pour le signaler a, par le biais de l'urbanisation tout d'abord, décidé d'étudier cette frange de la population finalement assez peu connu du public.

L'ayant approché mais pas côtoyé, l'étude n'en était que plus intéressante. La question n'est pas de savoir si on aime les bourgeois ou pas, parce que traiter quelqu'un de bourgeois est aussi stupide de traiter quelqu'un de beauf. C'est considéré comme péjoratif, et c'est fort dommage, parce qu'il n'est humainement pas plus valorisable d'être beauf que bourgeois.

Le seul hic, c'est que socialement, tout le monde s'accord sur le fait que la grande bourgeoisie constitue le must. Cette étude met donc en lumière les caractéristique de cette classe sociale enviée (et probablement à juste titre, au moins pour sa sécurité financière).

Cependant, l'ouvrage met davantage en exergue les méthodes que les résultats de la recherche, ce qui n'en rend pas l'ouvrage moins passionnant mais plus ardu. Mais la rentrée n'est-elle pas faite pour ça?

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