samedi 20 septembre 2008


Avec Thirteen et Across the universe, Evan Rachel Wood m'avait ébloui, et je n'allais donc pas passer un thriller avec elle. L'actrice joue donc (encore) une adolescence plutôt wild (mais bon pas si wild si l'on compare aux standards d'aujourd'hui), tandis qu'Uma Thurman joue son double adulte.

La vie devant ses yeux utilise (à bon escient) les procédés de flashbacks à la manière d'Elephant, auquel on pense beaucoup en voyant le film. Le thème bien évidemment est un facteur commun : Elephant retraçait la tragédie de Columbine High School, La vie devant ses yeux s'interroge sur la vie que peuvent mener les survivants d'une telle tragédie.

La vie devant ses yeux, pour appartenir à la catégorie de thriller, joue sur un secret que le personnage principal détient, et le film est assez bien fait pour que l'on soit surpris quand la fin le dévoile enfin. Ce n'est probablement pas un film qui va passer à la postérité, ni même un film qui va faire des vagues en terme d'entrées (10 personnes un jeudi soir dans un UGC pour la première semaine de sortie, ce n'est guère prometteur), et c'est dommage car le film vaut par sa réflexion sur le tour que prend prendre la vie de tout un chacun. Et plus largement d'ailleurs sur le tour que la société est en train de prendre quand chaque jour un étudiant peut arriver en cours et flinguer la moitié de sa classe.

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