samedi 16 janvier 2010

Un peu de finesse dans ce monde de brut


Après le choc émotionnel provoqué par La leçon de piano, et Bright Star ayant été encensé par la critique, le film était en gras sur ma liste (virtuelle) de films à voir.

On retrouve dans le film la patte de la réalisatrice dans sa façon de filmer. Même sans son, le film serait superbe. Et comme s'y ajoute en plus une langue superbe. N'entendant rien à la poésie, je ne saurai l'apprécier à sa juste valeur, mais c'est beau à entendre (et cela contraste fort avec le "ta gueule, connard, regard ton film" entendu dans la salle). Les acteurs sont parfaits, et il est agréable de voir enfin une actrice qui n'est pas une bimbo (et qui donc fait "saine", c'est à dire qu'elle est moyennement belle, et d'un poids normal).

Jane Campion a donc réussi à faire un superbe film. Pourtant, Bright Star ne dégage pas à mon sens l'émotion contenue dans La leçon de piano. Il manque ce petit plus qui fait toute la différence, et sur lequel il est impossible de mettre le doigt. Cependant comme ma voisine était en pleurs, j'ai peur que cela soit simplement dû au fait que mon coeur soit complètement sec, et que cela ne soit pas la réalisatrice qui soit en cause, mais ma propre capacité à ressentir quoi que ce soit.


3 commentaires:

Pink Princess a dit…

Hahaha! Me too I cried buckets towards the end. Might have been hormonal though. :)

Red addict a dit…

haha i am just surprised you are still on you feet!

dasola a dit…

Bonsoir, moi aussi, j'ai adoré La leçon de piano (je l'ai vu plus de 20 fois à l'époque!!!). Bright Star, je n'irai pas 20 fois. C'est un film qui m'a laissé froide : les comédiens ne sont pas en cause mais bon, un film à voir mais sans plus (voir mon billet du 19/01/10)