dimanche 20 décembre 2009


Il était enfin temps d'aller voir (au théâtre St Michel) Cuisine et dépendances, la pièce qui lança Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Pièce jouée en permanence dans différents théâtres, elle est le reflet de la marque de fabrique des deux auteurs: le cynisme,et un certain déabusement sur la société.

Au cours d'un dîner entre (ex-) amis, et ex tout court, les rancoeurs remontent à la surface. Les gens changent ou ne changent pas, mais les jeunes adultes sont devenus de véritables adultes qui doivent désormais faire face à la réalité, ou qui tentent encore d'y échapper.

Sans avoir vu le film, et sans connaître quels personnages jouaient Bacri et Jaoui, on reconnaît les acteurs qui ont repris leurs rôles. Leur ressemblance est stupéfiante, tant physique, que gestuelle ou vocale.

Je suppose que le style Jaoui/Bacri ne laisse pas indifférent et que l'on aime ou l'on déteste. Etant moi-même désabusé et cynique, je ne peux qu'aimer, et la pièce est comme tous leurs films un régal. Cependant après vu presque toutes leurs oeuvres, je ressens une certaine lassitude. Je ne suis pas sure qu'ils aient besoin de se renouveler, mais la pièce me paraissait quelque peu déjà-vu. C'est peut-être un signe qu'il faut que je change de registre pour l'année prochaine...

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