jeudi 3 septembre 2009

Eat, Pray, Love

Best-seller (au moins aux Etats-Unis, c'est le genre de bouquin qu'ils adorent), Eat, pray, love faisait partie de mes lectures "couleurs locales". Et comme Julia Roberts tourne en ce moment l'adaptation au cinéma, il était temps de me mettre à la page.

Après un divorce et une dépresson, Elizabeth Gilbert, journaliste, réussit quand même à se remettre sur pied et à négocier un contrat pour le récit de son année sabbatique (y-a-t-il un édteur intéressé par ma potentielle année sabbatique en Australie?). J'admire les Américains pour ça, ils ne perdent jamais le sens des affaires.

L'auteur décida donc de partager son année en trois temps (j'ai perdu l'explication spirituelle en route): quatre mois en Italie afin de manger, quatre mois en Inde afin de prier, et quatre mois à Bali afin de retrouver de retrouver un marabout (à mon avis, elle voulait juste se faire dorer la pilule, mais c'était difficile de faire avaler ça à un éditeur).

Le livre est loin d'être transcendant, mais il est assez drôle, et c'est un livre parfait pour les vacances. Le plus intéressant est probablement d'en parler autour de soi, car chaque personne semble se retrouver dans une ou l'autre partie. Manger, je maîtrise sans problème; Prier, beaucoup moins. Mais prier tous les jours de gagner au loto compte-t-il? Quand à l'amour, disons qu'avec un coeur aussi sec que le mien, c'est loin d'être mon point fort. Et pourtant, la partie que j'ai préféré probablement Bali parce qu'elle met à nu les individus, avec leurs faiblesses.

En tout cas l'expérience donne envie, même si je ne choisirais pas le même programme!

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