samedi 31 octobre 2009

Placebo, baisse de régime?


Les vacances sont déjà loin, mais je commence à peine à me remettre de la déprime post-vacances.

Placebo a sorti son nouvel album il y a quelques mois, et cela fait donc quelques mois que j'étais en quête 1) d'une date de concert et 2) de gens qui veulent m'accompagner (je suis asociale, mais les concerts seule, je n'ai pas encore fait....).

Le groupe semblant au départ ne jouer que dans des festivals, j'avais abandonner l'idée de les voir. Les festivals sont une bonne idée, sauf quand vous prenez vos billets (chers) pour voir un groupe en particulier et que celui-ci vous plante (Hello Oasis at Rock en Seine!). Imaginez ma joie quand j'ai vu qu'ils joueraient à Paris, et en plus au Zénith.

Fausse joie quand j'ai vu que mes goûts musicaux n'était apparemment pas partagés. Entre les "c'est du rock pour midinette de 15 ans, j'aurais honte que mon mec y aille" (spéciale dédicace pour V.), le presque "c'est ça, on se rappelle, on se fait une bouffe " (ce qui veut dire diplomatiquement "oublie moi"), le "j'arrive, avec mon mec!" (là c'est moi qui coince...), et le classique "euh non merci", j'avais abandonné tout espoir. J'en étais arrivée au cynisme de proposer ça à un déjeuner au boulot (c'est pour dire quand la seule chose que je consens à dire sur ma vie privée au boulot est que j'ai passé un bon we), lorsque surprise, quelqu'un était intéressé (et non, ce n'était pas le boulet de service qui me draguait).

Coup de chance, une date avait été ajoutée, il restait des places, et deux personnes se sont rajoutées. En première partie, le groupe Expatriate, rien à dire dans un sens comme dans l'autre, mais comme ils sont australiens, ma subjectivité me fait dire qu'ils étaient bien.

Donc premier rayon de soleil depuis la rentrée!

Brian Molko est extraordinaire sur scène (on oubliera sa coupe de cheveux, qui me fait penser à beaucoup de mes propres expérience ratées), il tient le groupe sur ses épaules en terme de charisme (quoique le batteur est excellent comme musicien). Le troisième acolyte est sûrement un très bon élément mais je suis probablement plus charismatique que lui, c'est pour dire. En rock star wannabe, il est parfait.

En commençant par trois ou quatre chansons de leur nouvel album Battle for the Sun ( ce qui est légitime et commercial), Placebo n'incitait malheureusement pas le public à se mettre dans l'ambiance et à se déchaîner. Les gens viennent majoritairement voir Placebo en concert, et donc leurs "vieux" tubes, et non pas écouter leur nouvel album (étude statistique faite sur quatre personnes, dont moi, donc hautement fiable). L'ambiance a donc eu en conséquence beaucoup de mal à se réchauffer, malgré les nombreux tubes enchaînés. Musique dont je ne me lasse pas, chanteur définitivement talentueux, c'est dommage que le concert n'est pas mieux reflété ça.

Pour ceux qui ne connaissent pas (bizarre mon père -pourtant plutôt Nostalgie que Oui FM- les connaît, alors qu'au Canada, ils ne semblent pas être connus), voilà un de leurs grands succès (et oui les clips, comme pour Indochine, sont toujours extrêments bizarres, mais toujours fascinants).




Et ce qui est formidable et que le monde étant en circuit fermé permanent, on découvre grâce aux jeunes générations d'artistes les anciennes. De même que j'avais découvert la chanson The Man who sold the Word de Bowie grâce à Nirvana, Brian Molko m'a ouvert les yeux (oreilles?) sur Five years, toujours de Bowie. Ai-je le droit de dire que je préfère les reprises des jeunes générations?

A passer en boucle...

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