vendredi 31 juillet 2009

Godard


Godard est (malheureusement) une des figures incontournables du cinéma français. Dans mes moments d'ambition culturelle, je me suis donc attaquée à Bout de souffle, passablement ennuyeux, mais où il y a au moins une histoire.

S'ensuivit Le Mépris, pour découvrir Brigitte Bardot, donc on a dit tant de merveilles, mais qui pour notre génération n'est de façon caricaturale qu'une vieille peau passablement folle (mais qui a bien raison de préférer les animaux aux êtres humains). Certes l'actrice est très belle, mais cela ne fait pas d'un film un succès. En revanche on y retrouve la patte du réalisateur qui se traduit par un ennui latent et par une fin morbide (et pourtant je trouve les fins glauques beaucoup plus intéressantes que les happy ends).

Pierrot Le Fou signe l'apothéose. 112 minutes d'un ennui mortel (comparable à celui ressenti devant Mort à Venise, summum jusqu'à inégalé). Je suppose que la contruction du film, fait de redit, de lectures, de citations, devait créer un nouveau style. Le son est très inégal, ce qui fait qu'on n'entend parfois pas la conversation (ce dont finalement j'étais très heureuse). Effet de style ou ratage technique, je n'ai pas encore résolu le problème. Anna Karina est certes aussi très jolie, mais elle est détestable dans son rôle, et comme de toute façon, après deux films de Godard, on devine la fin de ses autres films, je n'avais qu'une envie, c'est que tout le monde meurt et qu'on me laisse tranquille. Voeu réalisé mais après quels efforts!

Je savais qu'il fallait souffrir pour être belle, mais je pensais qu'à défaut se cultiver serait passionnant. Je crois que je vais prendre un break, après tout c'est les vacances!

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