samedi 1 novembre 2008

Fil conducteur


My Fair Lady était dans mon esprit inextricablemet lié aux cours d'anglais de mes années collège et lycée. On nous le faisait regarder chaque année, mais organisation foireuse oblige, chaque année, je ne voyais que le début (cela dit, le film durant 2h40mn, cela fait un bon moment).

Etant particulièrement jusqu'au-boutiste, je voulais voir (enfin) la fin, donc quand Warner propose ses promotions anniversaires, le pigeon marketing que je suis ne peut pas résister.

Le film est charmant, et pas tellement désuet. Audrey Hepburn est parfaite pour son rôle, même si je l'ai trouvé davantage irrésistible dans son rôle de flower girl commune qu'en duchesse accomplie (mais j'aurais préféré lui ressembler en duchesse accomplie qu'en flower girl). Son accent populaire a dû representé une somme de travail, mais ses intonations sont brillantes.

Cela devient une habitude, mais le film est peut-être plus intéressant par le fil conducteur qu'il représente dans l'histoire du cinéma.
Le lien avec une autre comédie musicale Une Etoile est née (cf critique) est fait par le réalisateur George Cukor, et on ne peut que constater la similarité des thèmes (l'amour entre la muse et son pygmalion).
De façon beaucoup moins intellectuelle (on a les références quon peut), la scène des courses à Ascot ne peut que faire penser à Pretty Woman,
J'ai probablement raté quantités de références cinématogaphiques, mais il bon parfois savoir que la pelote de laine peut être dévidée.

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